1. Accueil
  2. Actu
  3. International
  4. 1er mai : en Turquie, heurts entre police et manifestants
1 min de lecture

1er mai : en Turquie, heurts entre police et manifestants

En Turquie, des centaines de manifestants ont été dispersés par la police qui a lancé des gaz lacrymogènes et utilisé des canons à eau à Istanbul, ce jeudi 1er mai.

Des policiers turcs arrêtent un syndicaliste sur la place Taksim, le 21 avril 2014 lors d'une protestation concernant le 1er Mai.
Crédit : AFP PHOTO/BULENT KILIC
La rédaction numérique de RTL & AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

La police turque a dispersé des centaines de manifestants qui tentaient de défier l'interdiction de se rassembler pour le 1er Mai sur la place Taksim à Istanbul. Cette place est devenue le symbole de la contestation contre le gouvernement.

La police anti-émeutes a donné l'assaut à l'aide de véhicules équipés de canons à eau contre les manifestants qui tentaient de forcer les barrages dans le quartier de Besiktas pour atteindre la Place Taksim voisine. Elle a aussi fait usage de gaz lacrymogènes.

Jusqu'à 40.000 policiers mobilisés

Les abords de Taksim avaient été transformés en camp retranché et des dizaines de milliers de policiers --jusqu'à 40.000 selon les médias turcs-- étaient mobilisés pour en barrer l'accès.

La Confédération du travail Türk-Is a toutefois été autorisée à déposer sur la place Taksim des gerbes à la mémoire des 34 personnes tuées lors d'une manifestation du 1er Mai 1977, lorsque des manifestants non identifiés ont tiré en l'air, provoquant la panique.

À lire aussi

Le syndicat a organisé un autre rassemblement du 1er Mai à Istanbul, sur la place de Kadikoy, foyer de l'opposition sur la rive asiatique d'Istanbul.

La mégalopole paralysée

Les transports en commun ont été paralysés dans cette ville tentaculaire de plus de 13 millions d'habitants, quand les autorités ont bloqué les routes, suspendu les services de ferry et fermé les stations de métro pour faire face aux foules de manifestants de chaque côté du Bosphore.

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan avait mis en garde les manifestants la semaine dernière à "abandonner l'espoir" de pourvoir aller sur Taksim, mais les militants de gauche et les syndicats étaient déterminés à braver cette interdiction.

Le gouverneur d'Istanbul, Huseyin Avni Mutlu, a justifié ce mercredi l'interdiction des manifestations en faisant état de menaces de "groupes terroristes illégales" qui auraient planifié des troubles à Taksim. L'an dernier, des heurts violents entre la police et manifestants lors de la Fête du travail, après une interdiction similaire, avaient été suivies de manifestations monstres.

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte