Taylor Swift : une juge cite des paroles de la chanteuse pour rejeter une plainte pour plagiat

Taylor Swift n'a plagié personne pour écrire Shake It Off. Jesse Braham, un artiste de R&B, affirmait que la vedette américaine de 25 ans lui avait volé 92% des paroles de son titre Haters Gonna Hate. Mais la plainte a été rejetée par la justice californienne, mardi 10 novembre. L'histoire aurait pu s'arrêter là. Sauf que la juge en charge du dossier s'est amusée à emprunter des paroles de chansons de la chanteuse la mieux payée du monde dans l'énoncé de son jugement. Un brin moqueuse, Gail Standish s'est notamment inspirée de We Are Never Ever Getting Back Together, le premier grand succès de la chanteuse, mais aussi de Bad Blood, Blank Space et bien entendu de Shake It Off.

Voici donc ce qu'elle a écrit dans sa décision de justice (les paroles reprises sont en gras) : "The Court is not saying that Braham can never, ever, ever get his case back in court. But, for now, we have got problems, and the Court is not sure Braham can solve them. As currently drafted, the complaint has a blank space, one that requires Braham to do more than write his name. Graham may discover that mere pleading Band-Aids will not fix the bullet holes in his case. At least for the moment, defendants have shaken off this lawsuit".

Forcément, il serait impossible de retranscrire le trait d'humour de cette juge avec une traduction française et donc il faut connaître un minimum la discographie de Taylor Swift pour saisir ces subtilités. D'un point de vue purement factuel, Gail Standish considère que les arguments avancés par Jesse Braham sont insuffisants et que les inculpés sont débarrassés, "shake off", de l'affaire. "Mais la court ne dit pas qu'il ne pourra jamais, jamais, jamais ramener son affaire devant les tribunaux", affirme-t-elle.

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