DIAPORAMA - Le carnaval de Rio dans la révolte

72.000 personnes étaient attendues pendant l'emblématique carnaval de Rio. Cette année, le carnaval a pris une tournure plus politique, en raison de la violence et de la corruption.

Un jeune danseur en plein performance pour l'école de samba de Imperio Serrano

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Un danseur sur le char de l'école de samba Grande Rio, pendant le défilé

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Performance de l'école Mangueira, pendant le défilé

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Le char de l'école Paraiso do Tuiuti dans le sambadrome, pendant le défilé

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Performance de l'école Mangueira, pendant le défilé

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Des danseurs de l'école Mangueira, pendant le défilé

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Une danseuse de l'école de samba Mocidade, pendant le défilé

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Parade de l'école Vila Isabel, pendant le défilé

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Une danseuse de l'école de samba Mocidade, pendant le défilé

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Deux danseuses de l'école Paraiso do Tuiuti en pleine performance dans le sambadrome

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Des festivités sous le signe de la révolte. Dans la nuit de samedi 10 à dimanche 11 février, 72.000 spectateurs se sont rassemblés dans le cadre du célèbre carnaval de Rio de Janeiro. Cette année, les écoles de samba qui réalisent des performances pendant le défilé y ont vu une occasion de mettre en lumière la révolte et l'exaspération que ressentent la population brésilienne, las de la corruption et de la violence.

Première personne visée par le défilé : le maire de la ville, Marcelo Crivella, qui a récemment essuyé la critique pour avoir divisé par deux les subventions octroyées aux écoles. L'école "Mangueira", une des treize autres présentes au défilé, l'a représenté sur son char en tant qu'épouvantail que l'on peut rouer de coups, avec une corde au cou. L'actuel président brésilien, Michel Temer, a été caricaturé en vampire. Celui-ci fait actuellement face à de graves accusations de corruption.

Un dispositif de sécurité renforcé

Dans la nuit de lundi 12 à mardi 13 février, les festivités sous le thème de la politique continueront avec le défilé de six écoles. L'école "Beija Flor" axera sa parade sur l'histoire de Frankenstein pour représenter les attaques "monstres" de corruption et d'intolérance qui sévissent dans le pays.

Cette année, la sécurité a largement été renforcée au sein du festival. Lors de la dernière édition, de graves accidents de char avaient provoqué un mort et de nombreux blessés.

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