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Vol à l'étalage : les commerçants veulent autoriser les vigiles à verbaliser les malfrats

La Confédération des PME propose que les agents de sécurité des magasins soient assermentés, afin qu'ils puissent arrêter et verbaliser les malfrats.

Un individu vole un rasoir dans un rayon (illustration)
Un individu vole un rasoir dans un rayon (illustration)
Crédit : CLOSON DENIS/ISOPIX/SIPA
Armelle Levy & Camille Kaelblen

Ras-le-bol chez les commerçants. Cette année, trois-quarts d'entre eux disent avoir été victimes de vol à l'étalage et dans les rayons en France. Ce type de délinquance, particulièrement constatée pendant l'été, peut coûter jusqu'à 5% du chiffre d'affaires d'un magasin.

Face à ce phénomène, la confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) a transmis une demande choc au gouvernement : elle souhaite que les vigiles des magasins et centres commerciaux soient désormais autorisés à dresser des PV.

L'objectif de cette proposition est de limiter le temps de latence entre la constatation d'un vol à l'étalage et la sanction associée. Selon François Asselin, président de la CPME et invité de RTL, sanctionner ces actes d'incivilité permettrait ainsi de "lutter contre le sentiment d'impunité".

La CPME propose ainsi que des pouvoirs policiers soient délégués à "des agents de sécurité assermentés". Ces derniers pourraient ainsi arrêter puis verbaliser le malfrat.

Les plaintes débouchent souvent sur un non-lieu

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Une telle loi impliquerait que les vols ne relèvent plus du pénal, mais du civil. François Asselin estime que cette requalification permettrait en fait de sanctionner davantage : selon lui, même quand l'auteur d'un vol est pris sur le fait et arrêté, la plainte du commerçant en justice débouche souvent sur un non-lieu.

"Il faut dissuader, toucher au portefeuille. Sinon, c'est trop facile", acquiesce de son côté une vendeuse de vêtements pour enfants à La Défense interrogée par RTL. Chaque jour, cette dernière constate des vols, mais ne se rend jamais au commissariat. "Ce pourrait être une contrainte, qui obligerait à se dire 'la prochaine fois je ne le ferai pas, parce que je n'ai pas les moyens'", juge-t-elle.

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