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Videdressing, le site de mode haut de gamme qui permet de revendre ses vêtements
REPLAY - INVITÉ RTL - Le site communautaire Videdressing permet aux internautes d'acheter et vendre des vêtements d'occasion.
Bénédicte Tassart
Crédit : Maxime Villalonga
La revente de vêtements sur Internet est de plus en plus populaire. Parmi les sites qui proposent ce service, il y a Videdressing, très axé sur la mode. "On a 14.000 marques en vente chez nous, ça représente 900.000 produits", explique au micro de RTL le président de l'entreprise, Grégory Salinger, qui propose principalement des produits pour les femmes intéressées par "la mode haut de gamme" et tout ce qui est "branché" ou "tendance".
Est-il toutefois possible de rester à la mode en renouvelant sa garde-robe avec des vêtements d'occasion ? "Absolument, on voit avec l'économie de partage une vraie évolution des usages. Pour certaines de nos acheteuses, c'est plus in d'acheter un produit de seconde main à très bon prix que d'acheter un produit neuf", assure Grégory Salinger, qui précise toutefois que son site vend également des produits neufs qui n'ont jamais été portés.
4 millions de visites
Pour revendre ses vêtements sur Videdressing, il suffit de prendre quelques photos puis de remplir en ligne un formulaire. Une procédure de vérification plus minutieuse est appliquée aux produits de luxe : "On est signataires de la charte contre la contrefaçon sur internet avec les grandes marques de luxe. On a une équipe juridique spécialisée dans la propriété intellectuelle. Tous les produits sont vérifiés sur la base de photos et on cherche les petits détails. (...) C'est un engagement très fort de proposer un environnement à 100% authentique. L'année dernière, on a bloqué plus de 1.500 produits qui étaient de la contrefaçon".
Lors des transactions entre les utilisateurs, le site se rémunère grâce à une commission de 10% auxquels s'ajoutent 3 euros par article vendu. "Ça marche très bien. On a des acheteurs et vendeurs dans plus de 100 pays. Aujourd'hui, on a plus de 4 millions de visites par mois", conclut Grégory Salinger.
