Touche pas à mes outils

Le cas Emile: 
Emile est plombier chauffagiste. Dans la nuit du 27 au 28 février, l’intérieur de son fourgon est cambriolé… tous ses outils de travail disparaissent. Il y en a pour plus de 2000 euros ! Il dépose plainte à la gendarmerie, le 29 février. Le 2 mars, 150 gendarmes réalisent une vaste opération dans un camp de gens du voyage et ses outils sont retrouvés ! Le 18 mars, il rencontre l’adjudant en charge de l’affaire, et il identifie le matériel lui appartenant. Les outils sont mis sous scellés, mais on lui aurait dit qu’une dizaine de jours seraient suffisants avant qu'il puisse les récupérer. Depuis, il n'a plus de nouvelles. Et cela fait plus de trois mois qu'il ne peut pas travailler correctement. Il a contacté le greffier d'instruction à de nombreuses reprises, le 17 mai, elle parlait de « bref délais »… Nous sommes aujourd’hui fin juin et il reste toujours sans réponse !

Objectif : Qu’on lui rende ses outils (il y en aurait pour près de 2000 euros)!
Infos : Il a envoyé deux mails au Greffier pour la restitution de ses outils + 1 recommandé au Procureur de la République.

Le cas Catherine: 
Avec son mari, ils tiennent un garage automobile en Bretagne. Le 22 octobre dernier, Catherine commande sur Internet un pont élévateur et sa machinerie pour un total de 1 800 euros. Le colis arrive le 28 octobre, et il est réceptionné par l’un de ses salariés comme de nombreuses pièces chaque jour. Sur le colis, le bon de livraison annonce 650 kg alors qu’il n’y a qu’une petite caisse d’à peine 50 kg ! Sur le coup, le livreur explique à son salarié que les colis volumineux arrivent parfois en plusieurs fois….Il signe donc le bon de livraison. Mais en ouvrant la caisse, elle constate avec peu d’étonnement qu’il contient la machinerie mais que le pont élévateur ne s’y trouve pas ! Elle contacte donc la société, qui lui confirme avoir envoyé la machinerie et le pont. Depuis, le fournisseur et le transporteur se renvoient la balle ! D’après de nombreux mails du fournisseur au mois de novembre, le transporteur devait faire des recherches…Mais depuis elle n'a plus de nouvelles et sans pont élévateur, difficile de travailler ! 
Objectif : Qu’on lui livre le pont élévateur ou qu’on les rembourse. 

Le cas Michel : 
Il est électricien et dans son milieu, on travaille à la confiance. Mais cette fois-ci, il a peut-être fait preuve d'un peu trop de légèreté. En 2014, une entreprise de BTP le contacte afin d'intervenir comme sous-traitant. Il avait déjà collaboré avec elle il y 4 ans et avait eu des problèmes pour être payé. Le gérant lui promet que la situation a changé, il accepte donc de travailler à nouveau avec lui. Entre 2014 et 2015, il visite les chantiers, réalise des devis et effectue les travaux. En décembre 2015, le dernier chantier se termine et il envoie le récapitulatif des factures à régler : il y en aurait pour plus de 12.000 euros. Sans nouvelles, il relance le gérant à plusieurs reprises par téléphone et par SMS. Il lui donne des rendez-vous qu'il repousse au dernier moment et finit par lui proposer un échéancier. Le hic : il n'a toujours pas reçu de confirmation par écrit. Pire, ce gérant lui demande même maintenant de lui faire parvenir les devis qu'il aurait signés ! Aujourd'hui, il a l'impression que l'on a abusé de sa  confiance et il ne sait plus quoi faire pour être payé.
Objectif : que la société règle enfin les factures dues, soit 12.072 euros !

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