Nouvelle polémique autour du salaire d'Henri Proglio. L'ancien PDG d'EDF, qui avait suscité la controverse avec son double salaire chez Veolia, vient d'arriver à la tête du groupe d'électronique et de défense français Thalès. Et il a des exigences qui ne sont visiblement pas compatibles avec ce que lui propose le gouvernement français. L'État étant l'actionnaire majoritaire à hauteur de 27% du capital.
Selon le journal Le Monde, Henri Proglio demande 400.000 euros par an pour ce poste de président non-exécutif. L'État lui en propose trois fois moins. Une requête un peu exagérée selon les syndicats, à l'image de Didier Gladieu de la CFDT chez Thalès.
Si Henri Proglio trouve qu'il n'est pas assez rémunéré il n'est pas obligé de venir
Didier Gladieu, CFDT Thalès
"Thalès a déjà un PDG, et le groupe ne se porte pas si mal que ça avec Patrice Caine aux commandes, rappelle le responsable syndical. Si Henri Proglio trouve qu'il n'est pas assez rémunéré il n'est pas obligé de venir. Après il paraît qu'il n'a rien demandé, et que c'est au comité des rémunérations de décider. Donc qu'il ne demande rien et qu'on passe à autre chose", conclut-il
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