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Qu'est-ce que la "solidarité à la source" voulue par Gabriel Attal ?

Le premier ministre Gabriel Attal a relancé, jeudi 8 février, l'idée de "solidarité à la source", défendue par Emmanuel Macron lors de sa campagne pour sa réélection en 2022.

La Caf (illustration)

Crédit : MEHDI FEDOUACH / AFP

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Premier ministre depuis maintenant un mois, Gabriel Attal, a détaillé les priorités de son gouvernement, jeudi 8 février dans une interview sur France 2. À cette occasion, il a relancé l'idée "d'une solidarité à la source", un chantier déjà défendu par le Président Emmanuel Macron lors de sa campagne pour sa réélection en 2022.

La "solidarité à la source" consiste à verser directement aux Français les aides (RSA, Prime d'activité) auxquelles ils peuvent prétendre, à partir des informations dont l'État dispose déjà. Il s'agit donc de simplifier l'attribution et le versement de ces aides.

"Il y a beaucoup de Français qui ont droit à des aides et qui ne les demandent pas", a expliqué le chef du gouvernement, "Ce sont souvent des Français qui travaillent, qui ne savent pas qu'ils ont droit à ces aides, qui n'ont pas forcément le temps de remplir les dossiers, les papiers, parce qu'ils travaillent beaucoup et donc ils ne sont pas forcément informés", a-t-il ajouté lors de son interview.

Une refonte du système d'aides sociales

Pour réussir à automatiser le versement de ses aides, l'État est contraint de refondre d'abord son système d'aides sociales. La première étape de cette refonte aura lieu cet été, a assuré le Premier ministre.

"On va permettre que, sur un certain nombre de prestations sociales, les formulaires pour les demander soient automatiquement pré-remplis avec les informations dont dispose l'État. C'est une première brique très importante pour la solidarité à la source qui est le système sur lequel on veut arriver à la fin du mandat", a-t-il insisté.

Cette réforme devrait également permettre de mieux lutter contre la fraude. En 2022, les Caisses d'allocations familiales (CAF) ont détecté 48 692 cas de fraude aux prestations sociales pour un montant total de 351 millions d'euros.

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