Préparer un pesto de roquette dans "Maison, Jardin, Cuisine, Brocante" du 3 juillet

Brocante : chiner les affiches de vacances du XIXe siècle

La SNCF créée en 1938, mais aussi Air France, les Compagnies de Transatlantiques ou les compagnies de car, et bien sûr, les syndicats d’initiative. Ce sont eux les grands commanditaires de ces affiches hautes en couleur qui promettent aux touristes un monde idéal. Si elles n’ont pas été entoilées, c’est-à-dire collées sur une toile qui permet de limiter leur dégradation et de faciliter leur rangement, elles sont souvent en très mauvais état. Sans compter celles qui ont purement disparu. Alors attention, il y a eu de nombreuses copies et autres fac-similés. 

On voit beaucoup les grandes régions traditionnelles de vacances sur ces affiches : la Bretagne, les Landes, les Alpes, la Corse, la Vallée de la Loire par ex. Mais il y a des thèmes également qui ont la cote : en ce moment je vois pas mal d’affiches sur le sport : le ski ou la voile par exemple.. 

Et puis des périodes : dans les années 20, il y a une grande créativité qui s’exprime dans les affiches, nombre d’artistes s’y investissent, on est dans l’art nouveau, c’est une très belle période, toujours recherchée par les collectionneurs.  Il faut reconnaître qu’elles sont superbes : une femme sur une plage en maillot de bain d’époque, une pièce donc, bonnet de bain assorti, avec les rayons du soleil qui couvre presque toute l’affiche, et quelques feuilles de palmier qui apparaissent, sur le mur de votre salon, ça en jette !  

Cuisine : un pesto de roquette pour les pâtes

Il vous faut une gousse d’ail travaillée au mortier avec un peu de sel pour former une pâte, puis les feuilles de roquette au fur et à mesure avec un peu d’huile d’olive pour détendre gentiment. Ensuite, on touille, on touille, on rajoute de l’huile d’olive sans arrêt, jusqu’à obtenir une texture souple, mais pas liquide, un peu de piment d’Espelette, un peu de sel fin pour rectifier, et une belle rasade de parmesan fraîchement râpé.

Cette pâte de roquettes, vous la mélangé à vos pâtes cuites bien al dente, et pour finir, vous parsemez le tout de quelques cerneaux de noix grossièrement concassés. Ça tient au corps, mais c’est léger comme tout, et accessoirement c’est une chouette assiette végétarienne pour ceux qui en auraient soupé des protéines animales.

Jardin : la résistance des coquelicots contre l'agriculture moderne

Le coquelicot a l’avenir pour lui, même si au départ, c’est une plante plus exigeante qu’on croit. En effet, pour germer, un coquelicot a impérativement besoin d’un sol nu. Comme la terre d’une taupinière. Ou un petit éboulement. Pas question de pousser comme dans l’herbe d'une prairie. Non, il lui faut de la terre nue. Mais tout a changé avec l’invention de l’agriculture. Un champ cultivé par l’homme,  c’est un million de fois plus grand qu’une taupinière. Le paysan met à nu la terre tous les ans. Pour le coquelicot, c’est le paradis ! C’est comme ça qu’il est parti à la conquête du monde. Grâce aux paysans.

Mais, le coquelicot a du répondant. Un plant donne 50.000 graines par an. Oui, un petit plant de rien du tout, avec deux/trois fleurs. Dans le lot, il y en a bien qui germeront. Il suffit qu’un jour quelqu'un remue à nouveau la terre pour qu’une graine revienne à la surface. Et tout recommence. Les fleurs rouges chantent dans le blé ! En plus, on n’est plus dans l’agriculture des années 70 où on traitait violent, parce que l’on ne maîtrisait pas. Maintenant, l’agriculture, bio ou pas, agit avec plus de finesse.

Ce ne sont plus les mêmes désherbants, et ils sont mieux dosés, mis au moment qui calme les herbes qui nuisent vraiment au blé, sans massacrer les coquelicots. Pendant vos vacances, regardez les champs, les coquelicots reviennent !  Récoltez donc une capsule de graines sur un coquelicot fané au bord du chemin. On dirait une salière en miniature, avec des milliers de graines dedans. À la rentrée, Vous pourrez en saupoudrer dans votre jardin.

Maison : décorer sa maison avec le tissu wax

C’est le tissu que portent les Africains, mais le wax vient de Hollande. Et wax en anglais, cela veut dire "cire". La cire, c’est la méthode d’impression. On dépose de la cire chaude sur le tissu avec un gros cylindre en cuivre qui grave le dessin. Lorsque le tissu est teinté, les endroits recouverts de cire sont protégés. A 70%, ils ne prendront pas la couleur et c’est ce qui formera le dessin. 27 étapes de traitement et 2 semaines de travail à la main et à la machine pour les Wax Vlisco, Fabricant Hollandais depuis 1846. Les dessins sont magnifiques, mais là où ils sont également très forts, c’est dans le choix des couleurs : c’est éclatant, osé et réussi !

C’est le tissu qu’il vous faut en déco cet été. On voit apparaître des coussins, des rideaux, des housses de couette, des abats jours, des chaises aussi. En plus, il y a une évolution du dessin qui est de plus en plus moderne. Évidemment comme c’est à la mode, le wax est copié par les Chinois.

On reconnaît un vrai Wax quand il est toujours recto-verso. La différence se voit au toucher et aux couleurs aussi. C’est un produit de luxe.16€ du mètre. Un vrai wax, vous allez le garder 30 ans. Une idée pas chère : faites-vous une nappe pour l’été. Prenez une de vos nappes unies : et cousez tout autour une bande de wax assez large. À Paris, par exemple, on en trouve du côté du marché Saint-Pierre, le quartier des tissus, il y a une boutique qui a ouvert il y a 6 mois : Hollande Textile et qui revend les produits Vlisco.

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