Le géant américain du e-commerce va implanter 15.000 robots dans ses centres de distribution pour faire face au "coup de feu" de Noël. Cela n'annonce pas encore la fin des magasiniers. Mais cette année, les 80.000 intérimaires qui sont chaque année embauchés à cette période chez Amazon auront de nouveaux collègues.
Ces robots s'appellent tous Kiva. Ils pèsent tous 150 kilos. Ils se déplacent tous en silence, sans erreur, sans jamais s'interrompre dans les kilomètres de rayonnage des centres de logistique. Le job de Kiva et de ses copains est simple : satisfaire l'obsession de productivité de leur patron.
Pour y parvenir, ils vont augmenter de 50% le nombre d'articles traités et accomplir leur tâche en un temps record (13 minutes contre une heure et demi par commande traditionnellement).
Kiva va aussi se faire aider par un autre robot qui déniche mieux que quiconque un article sur un rayonnage, mais aussi par un système de vision qui permet de décharger un semi-remorque en moins de trente minutes. Au final, on arrive à 20% de gain dans les coûts d'exploitation pour Amazon. C'est difficile de lutter.
Ce déploiement de robots est une tendance lourde. On est à un tournant. En 2009, on a installé dans le monde 55.000 robots ; cette année, c'est 180.000.
Comment, à tâche identique, faire cohabiter des salariés avec ces drôles de collègues ?
Christian Menanteau
La marche est inexorable. Kiva n'a pas besoin de lumière, de chauffage, de toilettes aménagées ou de pause déjeuner. Comment, à tâche identique, faire cohabiter des salariés comme nous avec ces drôles de collègues ?
Cette question se pose partout. Nestlé a recruté 2.000 robots Pepper pour vendre ses capsules Nespresso. Les pharmaciens britanniques s'en remettent aux robots Rowa pour délivrer les prescriptions médicales.
Wall Street a déjà confié 70% de ses opérations de trading à des robots logiciels. Foxconn, celui qui fabrique les matériels Apple et emploie deux millions de Chinois, prévoit l'implantation d'un million de robots de production.
Partout surgissent des robots. Secouristes, veilleurs de nuit, comptables, journalistes : aucune activité n'y échappe. En Franche-Comté, une PME lance un robot racleur de fumier.
L'Europe est en première ligne. Les deux-tiers des huit millions d'emplois de classe moyenne qui ont disparu ces dernières années seraient dus, selon un universitaire belge, à ces nouvelles technologies. Nous sommes dans une transition douloureuses.
En France, par exemple, si d'ici 2025 20% des tâches répétitives étaient automatisées (ce qui est tout à fait concevable), les robots mettraient trois millions d'emplois au tapis. La mondialisation a étranglé les cols bleus. La robotisation va maintenant s'occuper des cols blancs.
- Big bang à venir dans la publicité. Pour la première fois, en Grande-Bretagne, le web a capté la moitié des volumes de la publicité.
- La France va encore emprunter plus de 200 milliards d'euros en 2015.
13/20 aux 3.200 crémiers-fromagers de France. Ils ont décroché le label Artisan, signe de la reconnaissance de la technicité de leur métier, mais aussi un plus pour l'exportation d'un des symboles de l'art de vivre à la française.
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