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Palantir Technologies, la start-up florissante qui travaille avec les services de renseignement américains

Les plus hautes instances de la défense et du renseignement américains sont les clients de cette start-up dont la valorisation pourrait prochainement atteindre 20 milliards de dollars.

Alex Karp, cofondateur de Palantir Technologies,
Alex Karp, cofondateur de Palantir Technologies,
Crédit : KEVORK DJANSEZIAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Romain Renner
Romain Renner

Le grand public ne connaît pas forcément Palantir Technologies. Cette start-up américaine vieille de onze ans fait pourtant partie des valeurs sures de la Silicon Valley. Selon Le Monde, ses outils d'analyse de données sont utilisées "au sommet du système de défense et de renseignements de l'État américain. La CIA, la NSA, les Marines, l'armée de l'air, les opérations spéciales, le FBI et le département de la sécurité intérieure font partie des clients de Palantir Technologies.

Ce succès ne semble pas prêt de s'estomper. Le Financial Times et l'agence Bloomberg annoncent que la start-up serait sur le point de lever 500 millions de dollars (un peu plus de 448 millions d'euros), six mois après avoir reçu une somme équivalente. La valorisation de Palantir se chiffrerait alors à 20 milliards de dollars (environ 17,9 milliards d'euros). Parmi les investisseurs de la start-up figure la CIA, qui y a injecté 2 millions de dollars (environ 1,79 millions d'euros) au moment de son lancement, en 2004. L'agence centrale de renseignement est alors séduite par le projet de Palantir : utiliser les algorithmes informatiques afin de déjouer d'éventuelles attaques terroristes.

Avec le temps, la société intéresse plus d'agences gouvernementales et s'ouvre au secteur privé. Selon Le Monde, les deux tiers de l'activité de Palantir provient désormais des banques, des assurances et des compagnies pétrolières. Les dirigeants de la compagnie assurent par ailleurs choisir ses clients afin de ne pas mettre leurs outils entre n'importe quelles mains. Le gouvernement chinois et l'industrie du tabac auraient, selon leurs dires, essuyer un refus lorsqu'ils sont entrés en contact avec Palantir.

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