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Pacte de responsabilité : Gattaz ne veut plus d'"observatoire des contreparties"

Le président du Medef a demandé ce mardi que "l'observatoire des contreparties", dont la création a été annoncée par François Hollande dans le cadre du "pacte de responsabilité", change de nom pour devenir un "comité de suivi".

Pierre Gattaz.
Crédit : AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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"J'aimerais qu'on l'appelle le 'comité de suivi du pacte', c'est beaucoup moins agressif", a affirmé ce mardi 18 février, Pierre Gattaz lors de sa conférence de presse mensuelle. "L'observatoire des contreparties" doit permettre de garantir que les entreprises, qui bénéficieront de 30 milliards de baisse de cotisations patronales, remplissent bien leur part du contrat, notamment en terme d'embauches.

Après la polémique autour de ses déclarations à Washington, contre le principe même de "contreparties", sur lesquelles il était revenu 24 heures plus tard, le président du Medef a répété être "pour ce pacte". "Ce que je fais est d'une cohérence implacable, on parle de zig et de zag, mais pas du tout", a-t-il expliqué.

Ultimatum fixé à mars

Mais il a lancé, en forme d'ultimatum: "il faut que dès mars il y ait des mesures concrètes". Concernant les négociations en cours sur les modalités d'application des 30 milliards de baisse de cotisations, il a affirmé que le Medef avait "défini une doctrine". Il s'agit, a-t-il détaillé, de garder le crédit d'impôt compétitivité emploi, qui représentera 20 milliards de baisse du coût du travail l'année prochaine et de le compléter avec 5 milliards portant sur les salaires inférieurs à 2,5 smic et le reste sur les salaires supérieurs.

Le président du Medef a par ailleurs réclamé "un moratoire" sur des projets de lois qui sont selon lui "du stress sur le dos des patrons" : "Quand je vois les projets de loi dans les tuyaux, j'ai très, très peur", a déclaré le chef de la principale organisation patronale français.

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Le patron des patrons en a dénombré "une quinzaine", portant sur les stages mais aussi la pénibilité, l'apprentissage, "l'obligation" pour les PME de signer des contrats de génération sous peine d'une sanction, ou encore un dispositif de la loi Hamon qui "oblige à consulter le comité d'entreprise en cas de vente" de tout ou partie de l'entreprise.

A propos des stagiaires, il a regretté qu'"au lieu de traiter des problèmes ponctuels, on (fasse) une loi". "Arrêtons de mettre des lois généralisées, contrôlons ceux qui sont en dehors des clous!", a ajouté président du Medef.

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