En mars dernier, Olivier Goy était venu parler sur RTL de Lendix, sa plateforme de prêt au TPE et PME. À l'époque il avait prêté de l'argent à la société Alain Ducasse. Ce mercredi 7 octobre, il annonce un prêt d'un million d'euros à une foncière familiale. Un record qu'il ne pourra pas dépasser car c'est la limite autorisée par la loi.
"Toutes les entreprises nous intéressent" assure le fondateur de Lendix. Pour preuve, il explique que depuis mars, son entreprise a traité avec des société de 3 à 1.800 salariés, de 400.000 euros à 200.000 millions de chiffres d'affaires. Parmi elles, le groupe 5 à Sec. Elles ont néanmoins un point commun : elles sont toutes rentables.
On assume le risque que l'on prend en prêtant, ce qui n'est malheureusement plus vraiment le métier des banques aujourd'hui.
Olivier Goy, fondateur de Lendix
Si Lendix pratique des taux d'intérêts plus élevés, entre 2 et 5%, que les banques traditionnelles, c'est à cause de la prise de risque. "On accepte de faire des vrais prêts sans caution ni garantie du dirigeant". Par ailleurs, les délais sont beaucoup plus courts chez Lendix : entre le moment où le dirigeant rencontre la société et le moment où elle reçoit l'argent, il s'écoule maximum 17 jours, contre parfois deux à trois mois dans les banques.
"Les banques voient aujourd'hui le monde de deux couleurs : noir ou blanc" déplore Olivier Goy. Quand c'est noir aucun prêt n'est possible. "Chez Lendix, on le voit gris" souligne le patron qui assure n'avoir connu aujourd'hui "aucune déception" concernant les remboursements. "Mais on assume, mécaniquement, ça arrivera" dit-il, lucide.
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