Manuel Valls : "Nous avons préservé les plus modestes"

"Le gel des prestations sociales n'ira pas au-delà de 2015", a assuré Manuel Valls, mercredi 16 avril. Invité du 20 heures de France 2, le Premier ministre est revenu sur les annonces faites plus tôt dans la journée concernant les 50 milliards d'euros d'économie à réaliser d'ici à 2017.

Parmi ces mesures, la non-revalorisation des prestations sociales jusqu'en octobre 2015. "Il n'est pas question évidemment de diminuer le montant des prestations sociales mais, dans le contexte exceptionnel qui est le nôtre, elles ne seront pas revalorisées jusqu'en octobre 2015", avait-il annoncé, précisant que la mesure ne toucherait pas le minimum vieillesse ainsi que tous les minima sociaux (RSA, ASS, allocation adulte handicapé).

Baisse des impôts

"Je suis conscient de l'effort demandé aux français, a-t-il expliqué sur France 2. Nous l'avons fait de manière juste et équilibrée. Nous prendrons des mesures de baisse [des impôts]. (...) Nous devons faire baisser les impôts pour retrouver la croissance, la création de richesse avec un seul objectif : l'emploi. C'est le sens du pacte de responsabilité : tout faire pour l'emploi et la compétitivité". 

Le premier ministre a également affirmé que l'exécutif avait, en prenant ces mesures d'économie, "préservé les plus modestes", rappelant que les minima sociaux avaient été épargnés par les économies. 

À lire aussi

politique

"Emmanuel Macron a eu raison de dire qu'il resterait jusqu'au bout", assure Manuel Valls sur RTL

Réfutant le terme "d'austérité" pour qualifier ces économies, Manuel Valls a estimé que les "grandes priorités du président" étaient préservées : "la jeunesse", avec 60.000 création de postes dans l'Éducation nationale, "les emplois pour la police, la gendarmerie, la justice, les nouvelles prisons qui vont être construites", les "moyens pour la recherche, l'innovation, l'université, c'est-à-dire l'innovation de demain, l’intelligence de notre pays sur les marchés".