Vivement contesté à gauche comme à droite, Manuel Valls a annoncé devant l'Assemblée nationale, qu'il engageait sa responsabilité, grâce à l'article 49-3, sur le projet de loi Macron. Un projet qui a vu de nombreux débats mais qui ne décourage pas le ministre de l'Économie. "Si moi j'étais découragé, ça n'aurait pas beaucoup de sens. Je crois que notre pays a tout pour se redresser et donc je crois que le combat que je mène aujourd'hui est en empathie profonde avec celui que vous menez et que mènent les salariés", a-t-il répondu à un auditeur.
Emmanuel Macron a une nouvelle fois porté son projet. "Le texte que je défends et que je porte n'a pas été vidé de sa substance, au
contraire. Sur chaque article, il y a eu une majorité et ce texte, on l'a beaucoup enrichi par
ce débat contradictoire. Le débat, il permet aussi d'éclairer la
réalité".
Je n'ai pas le droit d'être découragé parce que comment je pourrai ensuite vous encourager à faire mieux
Emmanuel Macron
Une chose est sûre, il faut relancer relancer l'investissement. "Il y a un problème de vitalité de notre économie, il y a trop de choses bloquées donc il faut ouvrir, il faut ouvrir des secteurs. Ce sont les réformes que l'on est en train d'accompagner (...) Il n'y a pas de fatalité dans l'économie française, il y a une volonté à avoir", a justifié le pensionnaire de Bercy avant de rééditer sa confiance. "Je n'ai pas le droit d'être découragé parce que comment je pourrai ensuite vous encourager à faire mieux, à faire plus, à investir, à réembaucher".
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