Les tarifs des grandes surfaces se sont enfin stabilisés l'an passé. Mais ils varient fortement selon la région. Tel est le résultat de l'enquête annuelle menée par L'UFC-Que Choisir, qui a enquêté sur les prix pratiqués par les grandes surfaces.
Avec une augmentation de +0.2% entre 2012 et 2013 pour un même panier de produits, les grandes surfaces ont serré leurs tarifs. La hausse des prix est inférieure à l'inflation. Un coup de frein bienvenu, après plusieurs années consécutives de hausses conséquentes.
Mais l'association de consommateurs constate également des variations de prix énormes. Jusqu'à 121 euros d'écart pour un panier de même produits selon que l'on se trouve dans le Morbihan ou dans les Hauts-de-Seine.
Pour faire ses courses, mieux vaut vivre en Bretagne et dans les Pays de la Loire. En 2013, le département le moins cher aura été la Vendée. La raison : la bataille acharnée que se livrent Leclerc et Système U ,qui sont dans leur fief ici, poussant les autres enseignes à s'aligner. À l'inverse, le montant du chariot atteint des records en Ile-de-France, dans le Rhône, la Corse, la Côte-d'Azur et les Alpes-Maritimes. Là, c'est tout l'inverse : moins de concurrence et des grandes villes dont les loyers sont très élevés.
Une disparité des tarifs qui peut coûter cher à la caisse. Dans le magasin le moins cher testé par l'UFC, à Lanester, dans le Morbihan, les 78 articles sélectionnés par l'association dessinent un ticket de caisse de 273 euros. Pour les mêmes produits à Sceaux, au sud de Paris, le ticket de caisse s'élève à 394 euros. Une différence 121 euros, soit une augmentation de 44%.
Le premier de la classe est Leclerc. Juste devant les Géant-Casino, 5 euros plus chers, mais qui font une remontée fulgurante en un an en gagnant neuf places. Le signe d'un vrai changement de politique tarifaire. Viennent ensuite Hyper U puis Intermarché-Hyper et Carrefour. En fin de peloton, carton rouge pour Monoprix, 20% plus cher que les premiers. Une anomalie selon l'association de consommateurs, qui pointe du doigt la situation de monopole local de l'enseigne, dans plusieurs zones de chalandise.
Comparer reste donc la meilleure solution pour préserver son porte-monnaie. Même s'il est difficile de s'y retrouver dans certains rayons, où les présentoirs de jambons ont triplé ces derniers mois avec plusieurs nouvelles déclinaisons : à teneur réduite en sel, jambon au torchon, label rouge, léger, allégé, supérieur, avec ou sans couenne. Difficile d'aller comparer les prix chez le concurrent. C'est mission impossible. Comme pour le pain de mie, où 25 conditionnements différents pour une même marque ont été enregistrés par l'UFC. Avec ou sans mie, il y a vraiment de quoi s'étouffer.
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