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Les petits pois à la française dans "Maison, Jardin, Cuisine, Brocante"

REPLAY - Au programme de ce dimanche 15 mai, recette des petits pois à la française, chiner des objets de toilette, cultiver la carotte et les pas japonais dans le jardin.

Les petits pois à la française dans  "Maison, Jardin, Cuisine, Brocante"
Les petits pois à la française dans "Maison, Jardin, Cuisine, Brocante"
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Les petits pois à la française dans "Maison, Jardin, Cuisine, Brocante"
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La rédaction numérique de RTL

Brocante : les objets de toilettes

Les grands de la cristallerie française ont produit énormément d’objets de toilettes, entre les XIXe et XXe siècle notamment. Baccarat, Daum, Saint Louis, Lalique etc. Il faut se rappeler qu’avant, on allait en parfumerie chercher ses onguents, crèmes et parfums, qu’on transvasait ensuite dans des flacons.

À l'époque, on produisait des ensembles complets et magnifiques. Un nécessaire de toilette compte en général, chez les bourgeoises, une trentaine de pièces : coupes à peigne, épingliers pour les épingles à cheveux, baguiers pour déposer sa bague avant de se laver, cuvettes, verres à dents et portes brosse à dents tout en cristal, et surtout pas mal de bols à éponge, car au début du XXe on se lave à l’éponge. On trouve même des nécessaires de nuit, avec un flacon à mélisse ou à fleur d’oranger pour mieux s’endormir. On peut chiner énormément d’objets de toilettes différents et surtout les utiliser comme tels, ou en déco. 



Certains ne nécessitent qu’un détartrage ou bien de dégripper les mécanismes qui sont un peu durs comme sur les vaporisateurs dont il faut parfois aussi changer les poires devenues cassantes. Pour les autres, par exemple les objets en cristal rayés, ou les mécanismes cassés il vaut mieux faire appel à des spécialistes. Cela joue évidemment sur les prix. On trouve facilement des vaporisateurs à partir de 15-20 euros, des boîtes à poudre aussi. Mais un beau vaporisateur des années 1930 d’une grande cristallerie ce sera plutôt à partir de 150 euros, et une boite à poudre des années 1920 de chez Saint Louis c’est plutôt 350 euros.

Cuisine : petits pois à la française

Pour quatre personnes, il vous faut 2 kilos de petits pois (à écosser, évidemment), 4 petites carottes nouvelles, une quinzaine d’oignons grelots, un petit cœur de laitue, une tranche d’un très bon lard fumé chez monsieur le charcutier, on va dire une tranche de 100-120 grammes, que vous allez tailler en tout petits lardons, du beurre évidemment, et puis si vous le souhaitez, du cerfeuil à ajouter à la toute fin. Pas besoin forcément de l’effeuiller, si vous le cuisez deux minutes vous pouvez même lui mastiquer les tiges.

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Écossez les petits pois, pelez les oignon grelots, rincez le cœur de laitue bien tendre, coupez les carottes en fines rondelles. Faites chauffer du beurre dans une cocotte sur feu moyen, faites revenir les lardons puis ajoutez les rondelles de carottes, la laitue bien effeuillée et éventuellement un peu coupée, les petits oignons grelots, les petits pois et deux ou trois pincées de sucre. Ajoutez de l'eau à hauteur, pas trop, couvrez et laissez cuire à feu doux pendant une quinzaine de minutes. 

N'hésitez pas à goûter. Les petits pois doivent être bien cuits mais pas mous, ils doivent offrir un poil de résistance sous la dent. À la fin, rajoutez le cerfeuil, un petit demi bouquet, encore un coup de beurre, on rectifie, en sel, doucement, à cause du lard qui est déjà salé, le poivre évidemment. Si vous n'aimez le cerfeuil, vous pouvez le remplacer par une cuillère à soupe de persil plat ciselé à ajouter juste avant de servir. Vous pouvez le manger tel quel ou alors en garniture d'une belle côte de veau, d'un carré d'agneau. 

Jardin : cultiver la carotte

La carotte déteste les sols durs. Avant de semer, il faut décompacter le sol, avec une bêche à dent ou une grelinette (bêche à deux manches). On affine ensuite en ratissant profondément le sol avec un croc de jardinier. Le croc, c’est une fourche aux quatre dents crochues qui brisent les mottes.

 
On sème ensuite dans un sillon d’un centimètre de profondeur. Les jardiniers le tracent souvent avec le bout du manche de leur râteau mais vous pouvez faire un sillon plus large avec un piochon. Le sillon est comme une petite route dans le sol, un centimètre de profondeur et 5 centimètres de large.

Les graines de carottes ont un défaut. Elles sont microscopiques et on en sème toujours trop. On doit ensuite se mettre à quatre pattes pour enlever tous les petits plants qui ont germé en excès. Avec cette technique du sillon large, c’est plus facile de faire un semis moins dense. On a moins de futurs bébés carottes à arracher. Vous pouvez aussi mélanger les graines avec des grains de semoule pas cuite. De cette façon, vous en sèmerez encore moins.

D’un léger coup de râteau, vous rebouchez ensuite le sillon. Il est important de bien tasser le sol avec le dos d'un râteau ou d'une pelle. Pour la carotte, la terre doit être tendre et aérée en profondeur mais tassée sur le dessus car un sol tassé sur le dessus fait plus facilement remonter par capillarité l’humidité qui est dans le sol et les jeunes carottes risquent moins de dessécher. Dès que vous avez fini votre semis, il ne restera plus qu'à arroser le tout. Doucement, pour ne pas bouleverser le sillon.

Les graines vont germer en 2 à 3 semaines. Il faudra arroser intelligemment. Trop d’eau, la carotte pourri. Pas assez ou irrégulièrement, la carotte éclate. Il est impératif de désherber les mauvaises herbes, car les carottes ne grossiront pas.

Maison : les pas japonais

Ce serait dommage d’avoir une maison à la déco léchée avec un jardin abandonné. Pourquoi ne pas l'égayer de pas japonais. Ce sont des dalles sur lesquelles on peut marcher pour ne pas mettre les pieds sur le gazon. C’est pratique et joli. Elle se posent, on en trouve des toutes prêtes dans les jardineries, mais vous pouvez aussi les fabriquer vous-mêmes.

Vous allez acheter dans un magasin de bricolage un sac de béton (mélange ciment et sable) prêt à l’emploi auquel il suffit de rajouter de l’eau. Au fond du moule qui peut être rond ou carré, vous allez poser une feuille de rhubarbe par exemple pour que l’empreinte se voit sur le pas japonais. Vous badigeonnez la feuille d’huile, le but c’est qu’on puisse la décoller facilement de notre béton. Vous posez la feuille au fond du moule et vous coulez le béton dans le moule. Vous pouvez rajouter un petit morceau de grillage entre deux couches de béton pour que ce soit plus solide. 

Au bout de deux jours, quand ce sera bien sec, vous démoulez et sur le dessus, on voit l’impression de la feuille. Il vous suffira de creuser un trou de l’épaisseur de votre pas japonais avec une bèche et il faudra espacer les dalles de 63-65 centimètres, la dimension d’un pas. On peut faire la même chose avec de la vaisselle cassée. Au lieu de la feuille de rhubarbe, vous mettrez au fond du moule une feuille de papier adhésive transparente. Sur ce papier, vous collez vos tesselles. Le béton par-dessus, le morceau de grillage, encore une couche de béton, deux jours de séchage et lorsque vous démoulerez, vous n’aurez plus qu’à enlever le papier autocollant et c’est tout. Vous pouvez finaliser avec un vernis marin pour protéger le tout.

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