Si on veut bien s'extraire un instant des déclarations alarmistes de pré-campagne, on constate que l'économie française a certes des problèmes structurels mais que ses entreprises ne vont pas si mal. À l'exemple des ténors du CAC40. Leurs bénéfices cumulés ont dépassé 42 milliards sur les six premiers mois de l’année, soit 4 milliards de plus que durant la même période de l’an dernier. Si on fait un pointage plus précis, toutes les quarante sociétés cotées sur le marché vedette de Paris sont sur une pente ascendante. On peut parler de carton plein pour nos entreprises locomotives.
C'est assez curieux, puisque la conjoncture n’est pourtant pas si brillante. Mais nos ténors, comme l’ensemble de nos PME les plus dynamiques, surfent sur deux éléments. D'abord, ils sont suffisamment diversifiés pour ne plus être soumis aux seuls cycles économiques locaux. Quand ça va mal au Brésil, en Russie ou en Asie, ça va toujours mieux en Europe ou aux États-Unis. Elles peuvent compenser. Le second facteur, c’est tout simplement l’impact positif des grandes évolutions de 2015. Elles engrangent enfin les effets de la baisse de l’euro, de la baisse du pétrole et des taux d’intérêt. Nous entrons un peu dans le temps de la récolte.
On peut en espérer deux conséquents positives. Ces grands groupes font travailler des milliers de PME et de prestataires. Même si les retombées sont moins fortes aujourd'hui qu’il y a vingt ans, elles ne sont pas négligeables. Ensuite, quand les profits augmentent, les investissements revivent. C’est déjà le cas pour la moitié des sociétés du CAC40. Ces facteurs peuvent donc avoir des effets moteurs. Sous une réserve : que le drôle de cycle électoral qui s’annonce n’étouffe pas ces signaux et ne repousse pas les chefs d’entreprise aux abris. L’hypothèse n’est malheureusement pas à exclure.
- Bilan record pour le Mercato de foot 2016-2017 : 4 milliards d'euros de transactions.
- C'est désormais très clair : tous les revenus de l'économie collaborative (AirBnB, BlaBlaCar, Drivy, Allo voisin...) devront être déclarés au Fisc et seront taxés.
15/20 à Elon Musk. Sa société Space X va lancer les satellites de télécommunication du luxembourgeois SES avec ses fusées recyclables. Une première, et une facture 30% moins chère pour ce premier client.
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