Les étudiants infirmiers refusent d'être utilisés "comme une monnaie d'échange"
RÉACTION - Karina Durand, présidente de la fédération étudiante en soins infirmiers, revient sur la décision des cliniques privées de ne plus accepter de stagiaire.
Après l'annonce de la baisse du tarif des cliniques pour 2014, les représentants du secteur hospitalier privé ont fait part de leur volonté de ne plus accepter de stagiaire. Résultat : "Les étudiants se sentent révoltés par la situation", explique Karina Durand, présidente de la fédération étudiante en soins infirmiers.
1.500 étudiants sont sur le carreaux
Karina Durand, présidente de la fédération étudiante en soins infirmiers
"Ils demandent à être considérés comme de vrais étudiants et pas utilisés comme une monnaie d'échange, explique Karina Durand. Selon elle : "1.500 étudiants sont sur le carreau, n'ont pas retrouvé de stage, et sont dans l'incertitude quant à leur lieux d'affectation."
De son côté Jean-Loup Durousset, le président de la Fédération Hospitalière Privée, dénonce une "volonté politique", qui est selon lui, "de réduire les ressources des établissements privés au profit d'établissements publics, alors que l'on devrait collectivement partager l'effort". Interrogé sur RTL samedi, il affirmait que "nous avons 36% des établissements de médecine chirurgie obstétrique qui connaissent déjà des difficultés économiques."
Les étudiants infirmiers manifesteront ce mardi en province et le 13 mars à Paris.
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