À chaque Automne, c’est un phénomène qui prend de l’ampleur, mais les collisions entre les voitures et les animaux sauvages n'ont jamais été aussi nombreuses. Les jours qui raccourcissent favorisent les rencontres entre les automobilistes et la faune. Malheureusement, les chocs sont nombreux à peu près 65.000 collisions par an, soit près 180 par jour ! Et aucun département n'est épargné. Sangliers, cerfs et autres chevreuils sont fort nombreux en l'Alsace comme Gironde, avec de gros dégâts à la clé. Un sanglier sur le pare-choc, et on retrouve votre Smart éparpillée façon puzzle aux quatre coins de la route.
En cas d’accident, il faut d'abord distinguer deux types d'animaux. Si vous avez un accident avec un animal domestique, qui a donc un propriétaire, c'est auprès du propriétaire de l'animal que vous pouvez vous retourner pour vous faire indemniser. Parmi les animaux concernés, on trouve bien sur le chien, le chat, le cheval, ou encore le porc, mais également des espèces plus exotiques tels que le dromadaire, les races domestiques du chameau, le renne d'Europe, le yack, le zébu, ou encore le buffle ! On en rencontre moins fréquemment sur nos routes de campagne, mais vous voilà prévenus.
S’il s’agit en revanche d’un animal sauvage tel qu’un sanglier ou un cerf, la question se complique. Avant le fonds de garantie indemnisait au premier euro les dégâts provoqués lors des collisions avec les animaux sauvages. Aujourd'hui, les assureurs n’offrent plus d'indemnisation pour les dégâts matériels, mais uniquement pour les préjudices corporels.
En cas de collision avec un animal sauvage, vous devez prévenir la gendarmerie ou la police et déclarer l'accident à votre assureur dans un délai de cinq jours ouvrés. Celui-ci demandera à un expert de constater qu'il s'agit bien d'un accident provoqué par un animal sauvage. Pensez surtout à garder les preuves de cette collision : poils, témoignages, photos... Normalement, votre assureur ne vous impose pas un malus.
Cette semaine, Auto Plus revient sur les prochaines hausses des taxes sur les carburants. Le gouvernement a annoncé des hausses de taxes, qui visent notamment à calmer l’engouement français pour le gazole. Concrètement, l’année prochaine, ce sera un peu moins de 8 centimes d’augmentation sur le litre de gazole et un peu moins de 4 centimes sur le litre de sans-plomb 95. Les années suivantes, ce sera un peu plus de 6 centimes par an de hausse pour le gazole et un peu moins de 3 centimes pour le sans-plomb.
Dans 5 ans, rien qu’avec les hausses de taxes - parce qu’il peut y avoir d’autres hausses liées au prix du pétrole - le gazole sera donc 30 centimes plus cher qu’aujourd’hui, et le super 15 centimes. Au final pour un automobiliste moyen, ça fera une augmentation de 121 euro par an pour 10.000 km parcourus en voiture essence. Et pour un automobiliste qui fait 15 000 km par an avec un diesel, ça lui coûtera 315 € à l’année en plus. Dans 4 ans, en 2021, le gazole deviendra plus cher à la pompe que le super sans plomb. Alors au début, l’écart sera faible, avec à peine 1 centime de différence, mais cet écart se creusera lentement les années suivantes puisque les taxes sur le gazole continueront à augmenter plus vite que celles sur le super.
On a également appris cette semaine, que les radars automobiles devraient rapporter plus d’un milliard d'euros l'an prochain ! C'est louable de vouloir lutter contre l'insécurité routière, mais on va ajouter 100 nouvelles cabines l'an prochain. Et visiblement, la multiplication des radars ne fait pas baisser le nombre de tués sur les routes. La vitesse oui, mais il est aussi temps de s'attaquer à l'alcool au volant, ou encore le téléphone ou encore à l'état des routes qui est de plus en plus pitoyable.
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