Le papier peint fait son show et l'art du fish and chips

Maison : le papier peint fait son show

Un simple mur recouvert de papier peint dans une maison, c’est un spectacle. La semaine prochaine, vous allez pouvoir admirer ce revêtement sous toutes ses coutures car c’est la semaine internationale du papier peint organisée par Graham and Brown dans toute la France, avec notamment des animations et un concours de rapidité de pose dans les Leroy Merlin, Castorama et aux magasins 4 murs.

Concrètement, un morceau de papier peint collé sur le mur, qui déborde de chaque côté du lit jusqu’aux tables de nuit, c’est top. Pour ceux qui sont en location et qui n’osent pas, une astuce : vous faite découper une planche de bois, vous collez dessus le papier peint, et vous n’oubliez pas la finition : les tranches, c’est-à-dire les bords de la planche qu’il faut recouvrir aussi.

Pour donner de la couleur à un pan de mur, un papier peint uni, c’est souvent moins cher que de le peindre et c’est plus rapide. Si vous voulez agrandir une pièce, il vous faudra choisir des tons clairs, si vous voulez donner de la profondeur à une entrée, optez pour une bande de papier peint à mi-hauteur à l’horizontale. Pour donner de la hauteur à une chambre, optez pour des rayures verticales sur un mur et vous aurez l’impression que le plafond est plus haut. Le papier peint peut aussi servir à structurer l’espace : par exemple du papier peint derrière le canapé, ou dans un angle pour mettre en valeur la cheminée.

Le papier peint va partout, il y a des versions pour cuisine et salle de bain qui résistent à l’humidité et sont lessivables. Certaines marques proposent d’acheter juste un lé plutôt qu’un rouleau. Vous allez vous amuser cette semaine.

Cuisine : l'art du fish and chips

On passe de l’autre côté de la Manche pour découvrir un grand classique grand-breton, en anglais dans le texte, le fish and chips. Depuis quelques années on le trouve sur toutes les cartes de France et de Navarre, aux côté de l’indétrônable burger. Le fish and chips, c’est donc ce grand classique qui est parfois, encore, servi dans un bout de papier journal, et généreusement arrosé de belles giclées de vinaigre de malt. C’est un produit qui ne se trouve pas facilement chez nous, loin de là, mais vous pouvez très bien le remplacer par du vinaigre de cidre. Sinon, pour le reste de la recette, c’est l’enfance de l’art.

Le seul élément qu'on ne va pas préparer nous-mêmes, ce sont les chips, c’est comme cela que l’on appelle les frites en Grande-Bretagne. On va donc se concentrer sur deux choses : le poisson, d’abord, et la pâte à friture, ensuite : recette simplissime. Le fish and chips, c’est un plat super populaire, on le déguste éventuellement brûlant en marchant, avec son cornet de frites. Autant dire qu’il ne sert à rien de prendre du turbot ou du bar, des poissons nobles, comme on les appelle. Il faut tout simplement voir au marché ce qu’il y a de disponible : un poisson blanc dans tous les cas, du cabillaud, du merlan, du lieu, peu importe, l’idée c’est d’avoir un filet plutôt épais, qui va bien se tenir à la cuisson.

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Pour la friture, la pâte sera légère, grâce notamment à la bière. Une bouteille de bonne bière blonde fait un verre de 25cl, vous lui ajoutez un même verre de farine, ça fait 150g, un jaune d’œuf, une grosse pincée de sel, un rien de poivre et même une bonne pincée de quatre-épices. Vous mixez à fond, et vous obtenez une pâte bien fluide, à laquelle vous ajoutez délicatement, pour finir, le blanc d’œuf que vous avez monté en neige. Trempez là-dedans vos gros filets de poisson blanc, taillés un peu épais. En parallèle, vous avez fait chauffer votre huile dans la gamelle, une huile neutre, bien chaude mais pas bouillante, et en 4 à 5 minutes à tout casser, vous obtenez un fish very, very croustillant, with a belle couleur blonde dorée, un coup de sel fin pour finir, quelques pluches de persil plat si vous le souhaitez, un trait de jus de citron ou de vinaigre.

Jardin : la calamintha glandulosa

C'est une plante aux épis blancs qui fut une des gloires de l’empire carolingien.  Au 9ème siècle, Louis le Pieux, empereur profondément chrétien et fils de Charlemagne, régit dans le moindre détail la vie monastique. Et donc les plantes que les moines devaient cultiver dans leur jardin de simples. La calamintha glandulosa est un peu comme une menthe qui dépote. Avec toutes les vertus tonicardiaques qu’on imagine. Donc à consommer avec modération et à déconseiller aux messieurs trop pressants. Car c'est réellement une plante qui stimule. C'est pourquoi elle a été vite interdite dans les monastères catholiques mais les orthodoxes en font encore bon usage.

C’est en tout cas l’une des plus belles plantes vivaces rustiques qui soient. Au menu, à la fois des fleurs qui s’ouvrent juste quand le jardin devient difficile, à la mi-juillet, quand le soleil cogne, et un appétit d’oiseau. Une pelleté de terre lui suffit pour pousser. Pour l’arrosage, une seule fois à suffi cet été. Plus le soleil cogne, mieux c’est.

La floraison dure presque 5 mois non-stop : la touffe est blanche en été et devient bleutée en octobre-novembre quand il fait froid la nuit. Les papillons l’adorent. Elle prend autant de place qu'une petite lavande, 40cm sur 50cm et coûte moins de 10 euros. Vous en trouverez dans les grandes fêtes de plantes, comme celles de Chantilly. 

Brocante : les téléphones anciens

Bientôt, le réseau du téléphone filaire aura entièrement disparu. C’est prévu pour dans 5 ans environ. Et pourtant, de plus en plus de personnes se passionnent pour les téléphones anciens que l’on a longtemps trouvé ringards. Aujourd’hui, les brocantes le confirment, la cote du téléphone vintage ne fait que grimper. Celui qui attire le plus de monde, c'est celui que l'on a connu dans notre enfance. Le fameux téléphone avec l’écouteur derrière le cadran rotatif transparent. C’est le Socotel S63 (année de son lancement par la société des constructeurs de téléphones). Et cet écouteur, on le surnommait celui de la belle mère, une caractéristique typiquement française.


Le vieux téléphone conçut par le Suédois Ericsson, était le premier téléphone dont la coque et le combiné étaient réalisés en bakélite. Le célèbre téléphone noir n'est donc pas d'origine française. Mais il y a aussi celui qui a un écouteur, c’est un U43, comme l’année de sa conception, il est en général plus grand et il est bien français. Conçu en bakélite pour pallier à la pénurie de métaux pendant la guerre. C’est le modèle qui a contribué à la démocratisation du téléphone en France. Mais il est aussi bien plus rare en brocante.

Ceux qui étaient utilisés à partir des années 20, en bois et métal, ont aussi leurs amateurs. Mais ils ne peuvent vraiment plus servir. Alors ce sont plutôt les téléphones des années 50 à 80 qui sont recherchés en ce moment. Avec leurs couleurs allant de l’orange vif au vert bouteille en passant par un délicieux bleu vintage, on reprend goût au cordon.

Les anciens téléphones fonctionnent avec des cadrans à impulsion décimale. Ça peut marcher avec certaines box d’aujourd’hui. Mais pour la plupart, il va falloir rajouter un convertisseur d’impulsion. Ça coûte environ 55 euros. On en trouve facilement sur internet. Quant aux téléphones anciens, comptez de 30 à une centaine d’euros selon le modèle.