La chute des prix pose beaucoup de questions sur la santé des compagnies pétrolières. Elles subissent toutes des revers. Mais certaines sont déjà en contre-attaque.
La première à réagir aura été Total. Le groupe français n’a pas hésité, en pleine mitraille - avec un prix du baril en recul de 50 % sur douze mois et des perspectives très floues sur l’évolution de la consommation -, à s’engager. Il vient de décrocher un contrat hautement symbolique au Moyen-Orient.
Notre pétrolier va y détenir un morceau de choix de la plus importante concession pétrolière d’Abou Dhabi. Il va ainsi, durant les quarante prochaines années, disposer de 10% de la plus importante réserve d’or noir de cet émirat. Une opération qui représentera plus de 6% de l’ensemble de sa production mondiale dès 2017.
Opération symbolique ? C'est une évidence. Le Français est présent dans ce petit pays depuis 75 ans. Un échec eut été plus qu’un revers technique ou commercial : cela aurait été un très mauvais signal.
Mais c’est aussi un mouvement très stratégique. Total, qui est pour l’instant le premier et le seul grand pétrolier sélectionné par les autorités locales, sera le leader technique des explorations et de l’implantation de nouvelles technologies dans cette zone. Un statut de référent qui pourra ainsi être valorisé ailleurs dans le monde.
Ensuite, cette région est un élément clé du dispositif de Total à travers la planète. La zone arabique représente 20% de l’ensemble de sa production. Mais c’est aussi une place forte pour ses activités de raffinage avec l'Arabie Saoudite, de liquéfaction de gaz au Yémen, et même du développement des énergies alternatives, puisque le groupe y a implanté la plus grande centrale solaire à concentration du monde dans le désert d’Abou Dhabi.
Est-ce rentable d'être présent dans la région ? Bien sûr, on ne sait pas tout des conditions commerciales. Mais pour les grandes compagnies - Shell, Exxon, BP, l’Italien ENI et le Finlandais State Oil -, il est indispensable d’être présent sur ce type de gisement.
Une concession comme celle où Total vient de s’ancrer est l’une des dernières qui arrive à marier abondance, accès technique conventionnel et sécurité générale.
Sur un plan strictement financier, c'est importante. Les opérateurs seront, selon les premières indiscrétions, trois fois mieux rémunérés que lors des précédents contrats. Ils touchaient 1 dollar du baril.
Leurs agréments avaient été négociés à une époque où l’or noir n’était franchement pas un élément qui comptait dans le fonctionnement de l’économie mondiale. Pour ce nouveau deal, ils en toucheront autour de trois.
On fêtera ce week-end le quinzième anniversaire des 35 heures et des lois Aubry. Le bilan est, le moins que l'on puisse, dire pas très brillant.
05/20 à la Caisse de retraite Nord-Picardie. Elle cumule plus de 2.400 dossiers (7.300 selon les syndicats) en attente. Cela fait autant de retraités qui ne touchent pas leurs pensions. Cette caisse avait déjà été épinglée par la Cour des Comptes pour son taux d’erreurs (près de 20%).
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