La direction d'Areva confirme la mauvaise nouvelle annoncée plus tôt ce jeudi 7 mai dans la presse et par les syndicats. Le plan de réduction des frais de personnel se traduira par la suppression de 5.000 à 6.000 postes dans le monde, dont 3.000 à 4.000 en France, a déclaré le directeur des ressources humaines du groupe François Nogué.
Les frais de personnel du spécialiste du nucléaire atteignent aujourd'hui 3,5 milliards à 4 milliards d'euros, un niveau qui n'est plus soutenable par rapport aux 8 milliards de chiffre d'affaires du groupe, selon ce dirigeant. Areva, qui a accusé une perte nette de près de 5 milliards d'euros l'an dernier, emploie 45.000 personnes dans le monde, dont 30.000 en France.
"L'effort sera plus important pour les fonctions support, 'corporate' et siège", afin de préserver les compétences du groupe dans les activités nucléaires, a ajouté le DRH au cours d'une réunion avec la presse.
Au-delà des suppressions de postes, Areva fera aussi appel à des mesures de mobilité interne, de modération des rémunérations et de réorganisation du temps de travail, a-t-il détaillé.
Le groupe a annoncé jeudi matin vouloir diminuer ses frais de personnel de 18% dans le monde et de 15% en France, dans le cadre de son plan de compétitivité, qui vise à réduire ses coûts d'un milliard d'euros d'ici à 2018.
Une réunion s'est tenue entre 08h00 et 10h00 avec les syndicats pour les informer. Une période de négociation s'ouvre désormais avec les cinq organisations représentatives des salariés du groupe, avec une première séance prévue le 12 mai.
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