JO Paris 2024 : pourquoi les taxis font triste mine

S'il y a bien un secteur qui fait triste mine durant ces Jeux olympqiues de Paris 2024, c'est celui des taxis. Les chauffeurs parisiens observent une baisse du chiffre d'affaires jusqu'à 60%. Pour d'autres, elle est beaucoup plus importante. C'est le cas pour Salim, rencontré devant le Palais des Congrès. 

Comme tous les jours depuis des semaines, il attend indéfiniment les clients : "C'est catastrophique, la clientèle est inexistante, j'ai perdu plus de 80% de mon chiffre d'affaires, souligne-t-il. Je suis obligé d'arrêter et de revenir en septembre. On va essayer de récupérer ce qu'on a perdu. Mais vraiment, c'est de l'arnaque, on s'est fait avoir". La faute, selon lui, aux transporteurs officiels des JO, qui le privent d'une clientèle olympique.

Mais les causes sont plus nombreuses d'après Christophe Van Lierde, vice-président de la Fédération nationale du taxi. "À cause des conditions de circulation, des chantiers et des zones de JO qui sont fermées, c'est très compliqué, explqiue-t-il. Le tourisme, de manière générale, est fortement en baisse. Au niveau des travailleurs franciliens, on se pose la question s'ils ont étalé leurs vacances ou s'ils sont restés pour faire du télétravail pendant les JO".

C'est pourquoi les principales Fédérations de taxi ont écrit au ministre des Transports. Elles demandent des compensations financières, comme celles mises en place pendant le Covid-19. Elles devront, selon cette lettre, couvrir la période de mars à fin octobre 2024.

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