Free : pourquoi Xavier Niel veut racheter l'opérateur américain T-Mobile

Après avoir révolutionné le marché des télécoms en France, Free s'attaque au colosse américain. L'opérateur français et sa maison mère, Iliad, déposent une offre de 15 milliards de dollars pour racheter le réseau T-Mobile, le quatrième opérateur des États-Unis. 

Free avait déjà réussi un gros coup en France avec ses offres low-cost, obligeant les opérateurs historiques à baisser leurs prix. Mais en visant le marché américain, l'opérateur tente d'entrer dans la cour des grands, puisque T-Mobile est deux fois plus gros que le Français. 

Un géant sur le marché américain

Il est valorisé en bourse à 25 milliards de dollars, contre 16 milliards pour Free, explique Le Figaro. Cependant, cette acquisition se matérialiserait par l'ouverture du marché sur une cible de 50 millions d'abonnés, contre 9 millions actuellement. 

Free passe donc une étape importante en proposant pour la première fois un rachat au-delà d'un milliard d'euros. Cependant, Xavier Niel met moins d'argent sur la table que Sprint, son concurrent américain, pour racheter l'opérateur. En effet, le patron de Free propose de 33 dollars cash par action pour 56% du capital. Tandis que son principal rival met 40 dollars par action sur la table, pour 50% du capital et un échange de titre sur les 50% restants. L'offre s'élève ainsi à 30 milliards de dollars. 

La loi américaine en faveur de Free

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Free peut-il remporter la mise ? La chance du français pourrait être la loi américaine en matière de concurrence. Si T-Mobile est racheté par un autre américain, cela veut dire que c'est un opérateur de moins sur le marché des États-Unis. Les autorités pourraient alors s'y opposer et favoriser ainsi l'offre française.