Droits de douane : -6% à New York, -3% à Paris et à Tokyo... Pourquoi les marchés financiers s'effondrent

Les marchés financiers mondiaux sont en pleine tourmente après l'annonce de nouvelles taxes douanières par Donald Trump. Les bourses, de New York à Tokyo, ont plongé, effaçant des milliards de dollars en capitalisation boursière.

Le CAC 40 est l'indice phare de la Bourse de Paris

Crédit : AFP / Archives, Thomas Samson

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Trump déclare la guerre des taxes et les bourses mondiales virent au rouge. Des milliards de dollars d'actions viennent de s'évaporer. Jusqu'à moins 6% à New York, c'est du jamais vu depuis 5 ans. Moins 3% à Paris et à Tokyo, conséquence donc des annonces de Donald Trump sur les droits de douane.

Si ces marchés tanguent, c'est d'abord à cause de l'incertitude parce que les annonces de Donald Trump n'ont pas clarifié la situation. Elles ont créé un choc, ça déjà les bourses détestent. Et puis on sait que les vraies négociations commerciales commencent maintenant.

Évidemment, toutes les grandes entreprises sont mondialisées. Donc, elles sont les premières touchées par ce coup d'arrêt à la mondialisation décidé par Donald Trump. Si on prend quelques valeurs, LVMH, moins 5,62. Stellantis, moins 8,12. BNP Paribas, moins 5,21. Total Energies, moins 4,73. Si vous prenez nos grandes entreprises du CAC 40, elles réalisent 20% de leurs activités en France. Tout le reste, c'est à l'international et notamment en zone US, Mexique, Amérique, Canada, qui reste le premier marché mondial.

Les marchés vont-ils rebondir ?

Ça rebondit toujours. C'est le principe des bourses. Mais l'indice futur du CAC 40, qui est une cotation en dehors des heures d'ouverture de la bourse qui donne la tendance des prochaines heures est en hausse. C'est logique, c'est le bon moment pour acheter du côté des boursicoteurs.

La bourse c'est un thermomètre instantané, c'est pas un check-up de l'état de santé global de l'économie. Là il faut regarder les grandes tendances et depuis l'investiture de Donald Trump, on voit bien que l'économie mondiale se replie sur elle-même. On va donc sans doute connaître un ralentissement sur l'ensemble de l'année quand même.

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