Droit des enfants : Samsung prend ses distances avec un fournisseur chinois
Le géant sud-coréen, fabricant d'appareils électroniques, a rompu ses liens avec un fournisseur chinois soupçonné d'avoir recours à une main-d'oeuvre composée d'enfants.
Samsung ne travaillera plus à l'avenir avec l'entreprise chinoise Dongguan Shinyang Electronics Co., un fournisseur, soupçonné d'employer des enfants dans ses usines.
La société, basée en Chine, est dans le viseur de l'association de défense des travailleurs China Labor Watch (CLW) qui croit savoir que des mineurs de moins de 16 ans font partie de la main-d'oeuvre à laquelle l'entreprise à recours.
Enquête de police
La firme assure avoir inspecté son fournisseur chinois trois fois depuis 2013, et la dernière inspection date de juin.
"Samsung a décidé de suspendre, de manière temporaire, les liens avec l'usine en question car (le groupe) a trouvé des indications allant dans le sens d'un travail effectué par des enfants sur le site", a indiqué la firme sud-coréenne dans un communiqué publié ce lundi 14 juillet.
Les autorités chinoises enquêtent actuellement sur ces allégations et si les soupçons sont vérifiés, la suspension des relations d'affaires entre les deux groupes sera alors permanente.
Tolérance zéro
Le géant électronique affirme avoir une politique de "zéro tolérance" pour le travail des moins de 16 ans dans ses usines, et regrette que malgré ses efforts, des sites parviennent à passer entre les mailles du filet. Il indique qu'il va renforcer sa surveillance.
