L'horlogerie du marché de Paul Bert est située dans les puces de Saint-Ouen au 17 bis rue Paul Bert. C’est une sorte de caverne d’Ali Baba remplie de tous les mécanismes qui faisaient l’horlogerie ancienne, datant du XIXe et début du XXe. Le propriétaire des lieux, Michel Gaignon, a fait cela pendant plus de 20 ans mais aujourd’hui c’est fini et c’est bien dommage. Mais il a acheté des stocks de grands ateliers qui fermaient il y a des années. Il y a dans sa petite boutique des dizaines et des dizaines de bocaux de rouages de montres, des grappes de mécanismes de pendule suspendus au plafond ou dans des caisses, des réveils qui s’agrippent aux murs, des caisses de montres à gousset sans mécanisme, des aiguilles, etc.
La boutique est le repaire idéal pour tous ceux qui recherchent la pièce de mécanisme qui manque à leur réveil, les aiguilles à leur pendule ou le cadran à leur montre. Michel Gaignon possède vraiment tout ce qu’il faut et à tous les prix : les cadrans de montres commencent à 1 euro, les aiguilles plus ou moins ouvragées peuvent aller jusque 150 euros, mais on en trouve en vrac à 1 euro, les cadrans anciens d’horloge commencent à 8 euros, et vont jusqu’à une centaine d’euros pour les plus finement décorés, on trouve aussi des clés pour remonter les anciennes pendules, moins de 10 euros. Une paire de poids pour les coucous c’est 25 euros et les balanciers de pendule commencent à 40 euros. Et cela voisine avec d’anciennes horloges à plusieurs centaines d’euros et une superbe enseigne d’horloger, grosse comme l’horloge d’une gare, suspendue à sa potence en métal, à 3000 euros.
La préparation des encornets commence par un passage chez le poissonnier. Procurez vous quelques gros, mais alors très gros encornets, ceux qui font dans les 20 centimètres, pour leur texture à la fois souple et ferme. Pour la cuisson, on sépare le corps des tentacules, on retire le cartilage central, on nettoie à fond l’intérieur de la bête puis on lui retire délicatement sa très fine peau, et pour finir on taille le corps en rondelles par exemple, et cela peut être prêt en deux minutes tout juste sauté avec un peu d’huile d’olive, un soupçon d’ail, du piment d’Espelette Vous n’oubliez pas de faire subir le même traitement aux tentacules, qui sont délicieux et qu’il ne faut pas jeter.
On peut imaginer comme garniture, une simple petite
salade tiède de pois chiches, que vous allez préparer avant, bien
évidemment : vous les faites doucement réchauffer avec un peu
de leur bouillon, vous ajoutez une petite carotte taillée en fines
rondelles, quelques lichettes d’oignon rouge, un petit bout de
chorizo un peu corsé, que vous enlèverez évidemment en fin de
cuisson. Pour terminer, du persil plat finement ciselé, un peu de
fleur de sel et pour remplacer le poivre, si vous en avez, du
piment espagnol, le piment doux qui a des notes un peu fumées,
comme un rappel au chorizo avec lequel les pois chiches ont
réchauffé, ou alors, évidemment, un peu de ce piment d’Espelette.
La Claytonia sibrica est une fleurette qui pousse en Sibérie et dans le nord de l'Amérique jusqu'en Alaska. C'est une petite plante aux feuilles luisantes et aux fleurs en étoiles blanches. Les fleurs du Claytonia sibirica sont souvent roses mais il en existe aussi des blancs. Une plante jolie comme tout mais surtout comestible. C’est la petite salade des esquimaux, c’est leur salade glacée. Une des rares fleurs comestibles de l’Alaska. Les jeunes feuilles ont un goût de betterave sucrée.
La salade Claytonia est robuste et surtout utile dans nos jardins. Elle fleurit très longtemps. Dans de bonnes conditions c’est mai, juin, juillet, août, septembre et même octobre. Elle aime ce que les autres fleurs détestent. Les coins sans soleil, les coins froids, là où on a bien du mal à faire pousser quoique ce soit. Plantée là où l’air est frais, elle est toute contente et boit presque pas. La Claytonia sibrica peut se planter en pot et sur un balcon, s'il est toujours à l’ombre pendant les heures chaudes de la journée. Elle ne prend pas beaucoup de places et se ressème tout autour d’elle. Ce qui est bien pratique pour garnir le pied des arbustes.
Un
balcon, c’est vraiment quelques m2 ou cm2 carrés qu’on peut
exploiter au maximum. Et pour le rendre attrayant, il faut commencer
par se soucier du sol. Vous pouvez le
recouvrir avec des dalles en teck vendues prêtes à poser. Le
peindre avec une peinture sol pour l’extérieur. Vous pouvez aussi poser du gazon synthétique. Ensuite,
puisqu’un balcon n'est pas très grand par définition, il faut savoir
jouer avec la verticalité. Autrement dit, on accroche et on suspend
pour dégager l’espace au sol.
Si vous n’avez pas le
droit de percer des trous dans le mur, vous pouvez poser une palette tout simplement
contre le mur. Entre les espaces de la palette, on vient glisser des
pots de fleurs, on peut aussi fixer les pots sur la palette. Sinon on
descend chez le caviste et on remonte avec une caisse de vin qu’on
suspend au mur et on pose des fleurs ou de la vaisselle colorée.
Pour protéger les voisins, idée
pas chère, des canisses, idée plus chère, des claustras en
métal ajouré, très chic qu’on trouve dans le commerce et aussi
des stores qu’on ne met pas au-dessus de sa tête, mais sur le côté
en séparation. Vous l’ouvrez et vous le refermez quand vous voulez.
Un miroir sur votre balcon va agrandir l’espace et si vous
posez une plante devant, elle sera démultipliée. Pas trop haut le
miroir, il ne faut pas qu’il dépasse la hauteur de la rambarde. Dans
les petites propositions ultra simples à réaliser : sur le
dessus des pots de fleurs ou plantes, vous recouvrez la terre avec
des cailloux blancs par exemple, c’est un détail qui sur un balcon,
petit espace, apportera une vraie touche. Et
enfin, pensez à la lumière : une boîte de conserve, dans
laquelle vous faites des trous avec un clou et un marteau, au fond un
lumignon et la lumière dansera sur les parois à la nuit tombée.