La Commission européenne a dévoilé, jeudi 5 février, ses nouvelles prévisions économiques pour la France en 2015. C’est la bonne surprise du début de l’année : Bruxelles nous prédit une légère embellie et, dans la foulée, quelques conclusions plutôt positives. La croissance de l’activité devrait atteindre (et peut-être dépasser) 1% cette année, avant de grimper à 1,8% en 2016.
C’est une annonce qui n’est pas neutre. D'abord parce qu’en novembre dernier, les analystes de la Commission étaient beaucoup plus réservés sur les capacités économiques de l’économie française.
Ensuite parce qu’elle conforte le scénario construit par le gouvernement pour les budgets des dernières années du quinquennat.
Ces meilleures prévisions auront nécessairement un impact sur le terrain. Une croissance un peu plus soutenue, c’est mécaniquement plus de rentrées fiscales directes, dans un contexte qui devrait permettre à notre balance commerciale d’être moins déséquilibrée.
Grâce à la baisse du prix des hydrocarbures importés et d’un service de la dette moins violent (faiblesse des taux d’intérêt), le gouvernement devrait contenir plus facilement les déficits. Pour le coup, cette courbe au moins va commencer à s’inverser.
Les consommateurs prévoient, pour la première fois depuis six ans, de retourner un peu plus dans les magasins
Christian Menanteau
Il y a un deuxième bonus potentiel. Avec une machine qui tourne un peu plus vite et des déficits qui cessent de flamber, on peut espérer que la pause dans le matraquage fiscal sera tenue. Le contraire serait gravissime.
Autre donnée qui n'est pas quantifiable, mais qui est souvent décisive : si les Français perçoivent ce léger mieux, on peut s’attendre à une relance du principal moteur de notre économie, à savoir la consommation. C’est en bonne voie puisque selon les dernières enquêtes d’opinion, les consommateurs prévoient, pour la première fois depuis six ans, de retourner un peu plus dans les magasins.
C’est ce qui pourrait nous arriver de mieux. Cela gonflerait les carnets de commandes, regonflerait l’activité des entreprises et, à terme, concernerait l’emploi.
Il y a quand même un bémol. Pierre Moscovici, le commissaire européen aux Affaires économiques, vient pourtant remettre en garde la France sur ses comptes. Il a comptablement raison.
La Commission européenne réclamera, en effet le 27 février, des mesures d’économie supplémentaires. Mais prenons le pari qu’il n’y aura ni nouveau bras de fer, ni menace de sanction, mais simplement quelques recommandations.
Le problème européen n’est pas aujourd'hui à Paris. Il est à Athènes. Le président de la Commission en est parfaitement conscient.
Notre ancien ministre des Finances, qui n’a pas brillé par son audace à Bercy, tente de se refaire un costume à Bruxelles. Classique et anecdotique.
Rafale et Frégate : c'est le marché égyptien qui pourrait finalement se débloquer. Sous (grosse) réserve toutefois que le Caire trouve les premiers financements.
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