Coupe du monde 2014 : les avis des coaches divergent sur le sexe pendant le Mondial

La question revient à chaque Coupe du monde. Compétition sportive et sexe font-ils bon ménage ? Chaque coach a un avis bien tranché sur le sujet.

États-Unis, Italie : ceux qui tolèrent le sexe

Certains pays, comme les États-Unis, n'interdiront pas à leurs joueurs d'avoir des relations sexuelles.
"Nous sommes très décontractés. Les familles seront très présentes, elles seront aux matches, elles peuvent venir à l'hôtel et nous pouvons faire des barbecues ensemble", a déclaré Jurgen Klinsmann, l'entraîneur de l'équipe américaine à la chaîne Fusion TV. 

Lors de la Coupe des confédérations, nous avons constaté que la présence des proches permettait de désamorcer les tensions et d'éviter les tentations

Cesare Prandelli

Par contre, une fois sur le terrain, l'équipe des États-Unis devra se concentrer sur le ballon rond. Pour les Italiens, le sexe aurait même une vertu bienfaitrice pendant la compétition. Ça permettrait de désamorcer les tensions.

"Lors de la Coupe des confédérations, nous avons constaté que la présence des proches permettait de désamorcer les tensions et d'éviter les tentations", a indiqué Cesare Prandelli au site l'Espresso. 

France, Brésil : ceux qui déconseillent les folies

La France et le Brésil, quant à eux, émettent quelques réserves. Le sexe d'accord, à condition de ne pas trop en faire.

"Je ne suis pas médecin, je suis sélectionneur ! Certaines compagnes de joueurs viendront et pourront voir leur mari. Après, tout dépend quand, comment et combien. Tout dépend où tu places le curseur", a sagement proféré Didier Deschamps, le sélectionneur de l'Équipe de France. 

Tirer son coup, ça relaxe

Jean-Pierre Paclet

L'ancien médecin des Bleus, Jean-Pierre Paclet, avait tendance à prescrire la même chose. "Tirer son coup, ça relaxe mais il ne faut pas que ça soit toute la nuit", avait-il déclaré au site de 20 minutes. 

Comme son homologue français, le Brésilien Felipe Scolar dit non à toute folie. "Le sexe normal, ok. L'idée est de ne pas trop s'envoyer en l'air. En général, les relations se font de façon équilibrée. Mais parfois, en fonction de la manière, de la forme, certains se retrouvent à faire des acrobaties. Et ça, je ne veux pas!"

Bosnie, Mexique, Belgique : ceux qui interdisent tout rapport intime

La Bosnie veut mettre toutes les chances de son côté pour sa première Coupe du monde. Toute pratique susceptible de déconcentrer les joueur est interdite. 

"Il n'y aura pas de sexe au Brésil ! Qu'ils (les joueurs) se démerdent comme ils peuvent. Il y a la main droite, avait déclaré le sélectionneur Safet Susic, passablement énervé, au quotidien bosnien Dnevni Avaz.

Si un joueur ne peut pas supporter un mois ou 20 jours sans rapports sexuels, alors il n'est pas prêt à être un professionnel

Miguel Herrera

L'entraîneur Mexicain, Miguel Herrera, espère lui-aussi que ses hommes se tiendront bien."Si un joueur ne peut pas supporter un mois ou 20 jours sans rapports sexuels, alors il n'est pas prêt à être un professionnel. Nous jouons la Coupe du monde, nous n'allons pas à une fête. Il y a des gens qui arrivent vierges au mariage et qui tiennent 20 ou 25 ans. Alors, par pitié, 40 jours ça ne va tuer personne", a-t-il expliqué au quotidien La Reforma.

Le plus sévère est le coach belge Marc Wilmots. Selon lui, les femmes n'amènent "que des problèmes". "Jusqu'à la demi-finale, je ne veux voir personne. Cela devrait représenter environ 20 à 24 jours sans femme, ce n'est pas insurmontable, non ? "

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

Je créé mon compte Se connecter

S’abonner à la Newsletter RTL Info