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Chaudières au colza : le chauffage du futur ?
Depuis le 1ᵉʳ juillet 2022, les nouvelles chaudières fonctionnant exclusivement au fioul sont interdites. Alors celles alimentées en huile de colza commencent à voir le jour.
Un champ de colza, une plante utilisée pour fabriquer de l'agrocarburant (image d'illustration).
Crédit : Nicolas Guyonnet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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Deux pavillons du Salon de l'agriculture 2025 sont chauffés avec des chaudières au colza d’origine 100% française. Pour palier au fioul - énergie fossile non renouvelable et forte émettrice de gaz à effet de serre - les huiles végétales (colza, tournesol) ont une place à prendre. Si l'utilisation de ces dernières dans les biocarburants existe depuis les années 90, les chaudières à l'huile de colza ne sont sur le marché que depuis deux ans.
Un marché balbutiant, pour le moment, seules 15.000 de ces chaudières ont été vendues en 2024 selon la FF3C, la Fédération Française des Combustibles, Carburants et Chauffage. Elles fonctionnent avec une petite partie d’huile de colza et encore une grande partie au fioul. On les appelle les B30 car contenant 30% d’huile de colza pour 70% de fioul.
Mais dès 2026 vont arriver les B55 : 55% huile de colza, le fioul deviendra donc minoritaire. Les chaudières s'annoncent de moins en moins polluantes. Mais encore chères, comptez 6.000 à 9.000 euros pour une chaudière neuve installation comprise.
Un produit d'avenir pour les producteurs de colza aussi qui y voient un débouché important. Deux tiers de la production d'huile de colza en France est utilisée dans les énergies renouvelables. C'est le cas avec le biocarburant qui fait rouler des bus et des camions à bennes B100 (100% à l'huile de colza), et le B7 (7%) que l'on trouve sur certains gasoils à la pompe à essence.
