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Bosal : "Si on n'avait pas menacé de brûler l'usine, ils ne se seraient pas déplacés"
RÉACTION - Pour un représentant du personnel de l'usine Bosal, en liquidation judiciaire depuis février, si les salariés n'avaient pas menacé de faire sauter le site, ils n'auraient jamais obtenu de rendez-vous avec leur direction.
L'usine Bosal
La menace a marché. "Enfin, ils se déplacent", se réjouit Gérard Gape, représentant du personnel de l'usine Bosal dans la Marne. Les 58 salariés du site de Beine Nauroy, qui menaçaient de faire sauter les locaux ont finalement obtenu un rendez-vous avec leur direction.
"Mercredi matin à 9 heures, nous avons une réunion avec le sous-préfet, le Conseil général et le groupe, explique à RTL cet occupant de l'usine Bosal. Si on n'avait pas menacé de brûler l'usine, ils ne se seraient pas déplacés", estime-t-il.
Le bûcher reste en place
Gérard Gape, représentant du personnel
Les employés occupent le site depuis 37 jours, après l'annonce de la mise en liquidation judiciaire de la société en février dernier. Et malgré l'annonce du rendez-vous de mercredi, pas question de bouger, ni de toucher au dispositif installé pour menacer l'usine. "Le bûcher reste en place, parce que l'on ne sait pas ce qu'ils vont nous proposer", explique Gérard Gape.
À écouter
Bosal : les salariés qui occupent le site ne vont pas bouger avant mercredi 2 avril
00:01:23
