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BlaBlaCar entre dans le club très fermé des "licornes"

REPLAY - ÉDITO - La jeune entreprise française de covoiturage fait désormais partie du cercle de sociétés qui valent plus d'un milliard de dollars. Elles ne sont quelques centaines dans le monde.

BlaBlaCar entre dans le club très fermé des "licornes"
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Loïc Farge
Loïc Farge
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BlaBlaCar est désormais l'une des étoiles de l'économie dites "collaboratives" ou "de partage". Les jeunes ne s'y trompent pas. L'entreprise parisienne reçoit plus de 4.000 CV par mois. C'est assez exceptionnel pour un projet qui est né en 2006, et dont le schéma économique est sur le fond simplissime. Il s'agit d'organiser une place de marché où se retrouvent, pour aller vers une destination commune, des voitures qui ont des sièges vides et des voyageurs qui veulent se déplacer au meilleur coût. C'est une régulation grâce aux moyens technologiques les plus sophistiquées du vieux principe des copains ou des voisins qui partagent les frais d'essence.

Si BlaBlaCar a levé au total plus de 250 millions en un an, c'est pour deux raisons essentielles. La première, c'est que le covoiturage est une activité terriblement dépendante de l'effet réseau. Plus il y a d'adhérents (passagers ou transporteurs), plus le maillage d'un territoire devient serré et plus il est performant. Pour cela, il faut sans cesse élargir son rayon d'action, donc investir. 

La seconde raison, c'est que ces nouvelles industries vivent sous la règle d'airain du "meilleur rafle toute la mise". Cela a été le cas pour Bill Gates avec Windows et Larry Page avec Google. Cette stratégie est aussi celle des trois jeunes fondateurs de BlaBlaCar. Les investisseurs semblent croire en leurs chances, d'autant qu'à l'inverse d'Uber, le modèle économique là est celui du partage des coûts et non du profit pur et dur.

Le bloc-notes

La baisse des loyers s'étend partout en France : recul de près de 3% pour les studios et de 1% en général.

La note du jour

03/20 à la Fédération des Urssaf. Elle a, au cœur de l'été, modifié les conditions du dispositif d'exonération de charges dont bénéficient 6.600 jeunes entreprises innovantes.

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