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Alstom : une fusion avec Siemens aurait un "grand potentiel", selon Berlin
Le ministère allemand de l'Economie envisage d'un bon oeil un rapprochement entre Siemens et Alstom, visé par ailleurs par General Electric.
Le siège du groupe Alstom à Levallois-Perret, le 27 avril 2014 (archives)
Crédit : AFP PHOTO / PATRICK KOVARIK
"Une grande chance" et un "gros potentiel". Le ministère allemand de l'Economie a évoqué lundi en termes élogieux une éventuelle fusion d'activités entre l'industriel allemand Siemens et son concurrent français Alstom, par l'intermédiaire d'un porte-parole.
La proposition de Siemens de racheter les activités énergie d'Alstom, cible en parallèle de l'américain General Electric, et de lui céder en contrepartie certaines de ses activités dans les trains, "offre une grande chance et un gros potentiel en terme de politique industrielle pour l'Allemagne et pour la France", a déclaré un porte-parole du ministère allemand de l'Economie, Stefan Rouhenhoff, lors d'un point presse régulier du gouvernement.
Les ministres de l'Economie français et allemand en "contact étroit"
Il a ajouté que le ministre allemand de l'Economie, le social-démocrate Sigmar Gabriel, également vice-chancelier, était en "contact étroit" avec son homologue français. Le porte-parole du gouvernement, Steffen Seibert, est resté davantage sur la réserve, tout comme celui du ministère des Transports, se refusant à commenter "des négociations dont la responsabilité repose sur les entreprises concernées". "Le gouvernement est informé de ces discussions et est en contact avec le gouvernement français", s'est contenté de déclarer M. Seibert.
Le patron de Siemens, Joe Kaeser, doit être reçu en fin d'après-midi par le président français François Hollande à l'Elysée, qui s'est déjà entretenu avec le PDG de General Electric, Jeffrey Immelt, dans la matinée.
