Plus de moyens pour éviter de nouveaux drames. C'est ce que demande Patrick Pelloux, président de l'association des urgentistes et médecin au SAMU de Paris. Selon lui, le décès d'une femme de 61 ans dans la salle d'attente des urgences de Cochin souligne les difficultés rencontrées par les urgentistes.
"Ce que nous disons, c'est que l'on a raréfié l'offre de soins. Un certain
nombre de personnes arrivent aux urgences et on n'a pas les moyens de s'en occuper", estime-t-il, ajoutant qu'il assiste régulièrement à des cas similaires de "retard de soins" ou de difficultés à trouver "un lit d'aval" pour un patient.
S'il attend les résultats de l'enquête interne commandée par l'assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP), Patrick Pelloux estime qu'"il ne faut pas montrer du doigt du personnel qui fait ce qu'il peut", que ce soit à Cochin ou ailleurs. Selon lui, la réouverture de structures d'urgences est indispensable.
"Avant 1988, tous les établissements de santé avaient des urgences, ça en faisait 4.000. On n'a plus que 690 services d'urgences, aujourd'hui", déplore-t-il, citant le "vieillissement de la population, les patients polypathologiques et la prise en charge médico-psycho-sociale des malades" comme des facteurs de complication. "Les urgences ne peuvent pas tout faire, estime-t-il. Mais si elles doivent tout faire, il faut leur donner les moyens".
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