L'enquête sur le viol présumé d'une Canadienne par des policiers au 36 quai des Orfèvres dans la nuit du 22 au 23 avril dernier avance. Les téléphones des trois policiers mis en cause apportent de nouvelles preuves.
Les trois suspects - deux mis en examen et un troisième placé sous le statut de témoin assisté - auraient échangé des SMS la nuit des faits, pire ils auraient pris des photos et tourné des vidéos avant de les effacer consciencieusement le lendemain. Les enquêteurs seraient parvenus à récupérer ces informations qui seraient accablantes selon Europe 1.
Cette nuit du 22 au 23 avril dernier, l'un des policiers est déjà en compagnie de la jeune femme - rencontrée plus tôt dans la soirée dans un bar - dans les bureaux de la BRI quand il envoie un texto à l'un de ses collègues : "C'est une partouzeuse, dépêche !"
C'est une partouzeuse, dépêche !
Un SMS échangé entre deux suspects la nuit des faits
Le destinataire du message serait arrivé dans les locaux du 36 quai des Orfèvres quelques minutes plus tard. Et selon les données de son portable, il aurait commencé à filmer. Une vidéo qui a depuis disparu de son téléphone. Pour justifier cette disparition, l'homme évoque une fausse manipulation.
D'autres vidéos et des photos auraient elles aussi été retrouvées par les enquêteurs ce qui vient corroborer la version des faits de la jeune femme qui lors de son témoignage avait évoqué le bruit d'un déclencheur.
Enfin, les traces ADN de deux policiers ont été retrouvées sur les sous-vêtements de la jeune canadienne. La plaignante est depuis rentrée au Canada et selon son avocat elle serait retournée vivre chez ses parents.
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