À l'affiche du nouvel Astérix, réalisé par Guillaume Canet, Vincent Cassel s'est confié dimanche 29 janvier dans l'émission Sept à Huit, pour le portrait de la semaine.
Fils de l'acteur Jean-Pierre Cassel, qui s'est éteint en avril 2007, il a longtemps voulu se démarquer de son géniteur, prendre le contre-pied, jouant le dur rebelle. Une colère qui venait du pensionnat. "J'ai été très vite livré à moi-même, un peu loin des miens. La colère était ma manière d'exprimer mon mécontentement", a-t-il expliqué à Audrey Crespo-Mara. "On a besoin de recevoir de l'amour au moment où on est en train de se construire [...] C'est l'histoire d'une vie de se remettre de nos traumatismes d'enfance".
Vincent Cassel a confié que son père avait cessé de le harceler à propos de ses études après avoir assisté à son premier spectacle. "Il a vu que c'était un choix propre. Je le faisais non pas pour faire comme lui, mais parce que c'était un moyen pour moi de m'exprimer et d'exprimer l'énergie que j'avais en moi". "Je suis ce que j'ai envie d'être".
Longtemps, il a refusé de jouer avec son père jusqu'au film Mesrine, de Jean-François Richet, où Jean-Pierre Cassel aurait dû interpréter le rôle d'un gangster. Il s'est malheureusement éteint d'un cancer. Un éternel regret pour son fils ?
"En fait, c'était comme ça. C'état ma manière de me construire. On devait faire Mesrine, où Mesrine vient voir son père qui meurt d'un cancer [...] Je savais qu'il n'allait pas faire long feu. Et je lui dis : Mais Papa, t'es sûr, quand tu vas sortir de là, est-ce que t'as vraiment envie d'aller faire un mec qui meurt dans un hôtel d'un cancer ? Il m'avait répondu : ça, au moins, je suis sûr de bien le jouer", a-t-il révélé, ému, fendant l'armure.
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