VIDÉO - Philippe Caverivière : "C'est beau cette mobilisation des académiciens pour Boualem Sansal, mais s'il y a bagarre, je vais plutôt vers des CRS"

Dans sa chronique du lundi 25 novembre, Philippe Caverivière revient sur le soutien des académiciens à l'écrivain Boualem Sansal.

L'Œil de Philippe Caverivière du 19 novembre

Crédit : RTL

"C'est beau cette mobilisation des académiciens pour Boualem Sansal, mais si il y a bagarre, je vais plutôt vers des CRS"

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"C'est beau cette mobilisation des académiciens pour Boualem Sansal, mais si il y a bagarre, je vais plutôt vers des CRS"

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Ce lundi 25 novembre, l'avocat de l'écrivain Boualem Sansal était l'invité de la matinale de RTL pour évoquer son arrestation. Un sujet qui a fait réagir, à sa façon, notre humoriste Philippe Caverivière dans sa première chronique du jour, en direct depuis Tignes.

"Boualem Sansal est en garde à vue, rappelle-t-il. C'est une garde à vue de 48 heures qui dure six jours. C'est une spécialité locale algérienne comme la pâte à tartiner El Mordjene. Et moi, je suis détenu depuis 17 ans par mon épouse et personne ne se mobilise... Le problème, c'est souvent que nous, les grands écrivains, qui pensons la société avec une grande liberté de ton et qui, se faisant, éveillons les consciences, souvent, nous sommes la cible de régimes autoritaires et c'est pour ça que j'ai fui l'oppression en allant trouver refuge dans les montagnes kabyles de Tignes".

Sur RTL, l'académicien Jean-Christophe Rufin a lancé un appel à la mobilisation pour l'écrivain franco-algérien. "C'est beau cette mobilisation pour Boualem, réagit Philippe Caverivière. Si on compte sur les académiciens pour le défendre, symboliquement, c'est très puissant. Mais physiquement, sans leur faire offense : s'il y a bagarre et que je dois me faire défendre, moi, j'irais plutôt spontanément vers un car de CRS que vers des académiciens."

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