Éric Zemmour : "Ce sont les Européens qui regrettent le plus Hillary Clinton"

"Ils pleurent comme des enfants qui ont perdu leur papa, comme des enfants du divorce qui voient leur père quitter leur mère", lance Éric Zemmour. "Les Américains ont choisi Donald Trump, mais ce sont les Européens qui regrettent le plus Hillary Clinton", poursuit le journaliste, qui cite pêle-mêle "tous ceux qui croient encore au monde libre et en la fable de l’oncle Sam bienveillant", "tous les atlantistes, tous les libéraux", "tous ceux qui se sentent à l’abri sous le parapluie nucléaire américain" et "tous ceux qui ont peur de l’ogre russe". Tous, à ses yeux, ont "la gueule de bois".

Il évoque aussi ces dirigeants européens "affolés" qui "comptent les milliards d’euros qu’ils devront investir dans leurs budgets militaires si Trump vide l’OTAN de sa substance". Et pourtant, "ils auraient dû pourtant s’y attendre, ils auraient dû se méfier", analyse Éric Zemmour.

Il ajoute : "Ils auraient dû mieux écouter ce que leur murmurait Obama. Les manières du distingué Barack était bien sûr plus policées, mais le fond n’était pas substantiellement différent des vociférations de Donald".