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Valls fixe les axes de sa réforme du renseignement territorial

Dans une circulaire, le ministre de l'Intérieur a récemment fixé aux forces de l'ordre leur feuille de route dans le renseignement dit de proximité, qui concerne notamment la surveillance des "mouvements protestataires et revendicatifs".

Manuel Valls, à Paris, le 4 novembre 2013. (archives)
Crédit : FRED DUFOUR / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Dans une circulaire envoyée aux responsables de la police et de la gendarmerie, citée dans Le Figaro ce vendredi et obtenue par l'AFP, Manuel Valls jette les bases de sa réforme du renseignement territorial. Un Renseignement très critiqué après l'affaire Merah.

Cette réforme, annoncée en juin 2013 par le ministre, crée à la place de la Sous-direction générale de l'information (SDIG, ex-Renseignements généraux, les RG) le Service central du renseignement territorial (SCRT) "seul chargé de centraliser et transmettre sous forme de notes aux autorités gouvernementales et administratives l'ensemble des renseignements" recueillis sur le terrain.

Le "parent pauvre" du Renseignement

Ceux-ci, selon cette circulaire, "concernent tous les domaines de la vie traditionnelle, économique et sociale susceptibles d'entraîner des mouvements revendicatifs ou protestataires". Ainsi des "phénomènes violents" dans les "quartiers sensibles" et "l'économie souterraine". 

Mais également les "faits de société" remettant "en cause les valeurs républicaines", tels les "dérives sectaires" ou la "contestation politique violente", les mouvements de l'ultra gauche et ultra droite, selon ce qu'a précisé à plusieurs reprises M. Valls en évoquant cette réforme. Cela "induit" notamment, écrit le ministre, "des méthodes de recherche opérationnelle" et le "développement du cyber-renseignement".

Le ministre veut une "reconnaissance d'un métier à part entière", une "organisation plus adaptée" et une "coopération efficace" entre services. Son objectif est de "dynamiser" la filière du "renseignement de proximité", qui se sentait le parent pauvre du secteur, avait-il dit en juin 2013. Dans cet esprit, en 2013, un directeur policier, Philippe Bertrand, 44 ans, ancien conseiller technique au cabinet du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, avait été nommé à la tête de la Sdig, secondé par deux adjoints, l'un policier, l'autre gendarme.

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