Vacances : "Partir non loin de chez soi est une bonne solution pour maîtriser le budget", explique Nicolas Dayot

Où vont les Français qui ont la chance de s’évader et de partir en vacances ? En ce week-end prolongé du 1er mai, et alors que le prochain sera de nouveau propice au repos, avant l'Ascension, la Pentecôte et, évidemment, juillet et août, le professionnel du tourisme Nicolas Dayot était invité au micro de RTL.

Propriétaire d’un camping dans le Finistère et président de la Fédération nationale de l'hôtellerie de plein air (FNHPA), il souligne que la fréquentation globale, entre avril et juin 2025, sera sensiblement égale à l’année précédente, mais qu’"il y aura une répartition bien différente, car l’année dernière il y avait un mois de mai exceptionnel, mais c’est le contraire cette année, avec de belles vacances de Pâques et un mois de juin supérieur parce qu’il y a le week-end de la Pentecôte". Le mois le plus fréquenté reste toujours août, alors que juillet est un peu à la baisse.

Il note que les Français vont de plus en plus près de chez eux, et encore plus lors de cette période marquée par les week-ends prolongés plus que par les vacances. "Avec les problématiques de pouvoir d’achat, partir non loin de chez soi est une bonne solution pour maîtriser le budget vacances", explique-t-il.

"Traditionnellement, les Français adorent partir sur le bord de mer. Les étrangers aiment bien les territoires verts de l’intérieur. Il y a aussi le phénomène émergent des campings de ville, qui permet de visiter le centre-ville dans un cadre bucolique, sans oublier l’émergence du "glamping", l’hébergement insolite", détaille Nicolas Dayot. 

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