Grève, blocages, violences : la tension a fortement grimpé entre les chauffeurs de VTC et la célèbre plateforme américaine Uber. L’entreprise a d’ailleurs annoncé sa décision de porter plainte pour menace et diffamation contre les syndicats Capa-VTC, UNSA-VTC et Actif-VTC ainsi qu'une dizaine de leurs représentants, dont les deux leaders de l'UNSA-VTC et de la Capa-VTC.
"Il y a quelques chauffeurs, dont les représentants ne travaillent pas avec l’application Uber, qui prennent la France en otage depuis trois jours, pour de mauvaises revendications", assure Grégoire Kopp, porte-parole de Uber France, en pointant tout particulièrement du doigt les représentants des syndicats Capa-VTC et UNSA-VTC. "Ce qu’ils voudraient, c’est revenir à un ancien temps, c’est-à-dire des courses très chères, pour pouvoir avoir peu de clients, mais gagner beaucoup d’argent", poursuit-il.
"Il y a 22.000 chauffeurs de VTC en France aujourd’hui et leur image est dégradée après ce qu’il s’est passé ce weekend", regrette le porte-parole d’Uber. Grégoire Kopp assure que les arguments avancés par ces grévistes sont fallacieux et qu’un chauffeur de VTC peut gagner entre 1.400 et 1.600 euros net en exerçant à temps plein avec les applications. Une réunion de sortie de crise est prévue ce lundi 19 décembre au matin, au ministère des Transports avec les représentants de plateformes de VTC et les représentants syndicaux seront présents.
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