Il est à moitié allongé sur son lit d'hôpital, des tuyaux tout autour de lui. Mais il est bien conscient et il est même au téléphone, sur la photo publiée par Paris-Match. Il s'appelle Mark, et, bientôt, à la place de sa chemise de nuit d'hôpital, il portera une veste ornée d'un ruban rouge, la Légion d'honneur. Mark est professeur à la Sorbonne et, vendredi dernier, il était dans le Thalys Amsterdam-Paris avec sa femme. Mark a pris une balle dans le dos lors de l'attaque déjouée. Il raconte qu'après l'arrêt du train à Bruxelles, il est intrigué par le comportement d'un jeune homme parti s'enfermer dans les toilettes avec sa grosse valise a roulettes. "J'ai guetté sa sortie, mais il s'éternisait, alors je suis allé voir". l'homme sort alors des WC, armé. Un autre passager se rue sur lui pour tenter de le maîtriser. Mark parvient à prendre la kalachnikov au forcené. Il s'enfuit mais, soudain, un coup de feu et une gigantesque douleur dans le dos : le suspect avait une autre arme. Mark s'écroule. Quand il ouvre les yeux, le terroriste est au-dessus de lui et pointe son fusil vers son visage. "Je me suis dit : il va m'achever. J'ai fermé les yeux pour faire le mort". C'est à ce moment là qu'un jeune homme, Spencer Stone, se jette sur le suspect.
Paris-Match publie également les photos de l'arrestation du suspect, Ayoub El Khazzani.
L'attaque du Thalys qui fait aussi la Une de Libération, qui titre "Entre les mailles du fichier". Libé explique que le profil insaisissable du tireur illustre le casse-tête des services de renseignement pour prévenir les actes terroristes.
"Les services de sécurité ont les caténaires à vif", ironise Le Canard enchaîné, qui a recueilli les confidence d'un ponte du renseignement. "Je ne sais pas ce qu'on peut faire de plus. On a de la chance, des passagers d'un train qui neutralisent un suspect, un autre qui se tire une balle dans le pied puis appelle les pompiers, un troisième qui échoue a faire sauter une usine chimique... Sans ces concours de circonstances, le bilan serait beaucoup plus lourd et nous n'aurions rien pu y changer", avoue ce responsable.
Le Canard raconte aussi cette semaine de drôles de séances de coaching chez RTE. Cette filiale d'EDF s'est acoquinée avec une société spécialisée dans cette activité, Praxis. À sa tête, un "drôle de zigue" qui tient des conférences censées lutter contre la solitude du patron, et qui disserte durant des heures sur "la foi et le désillusionnement, l'anxiété et le désir". La plaquette a plu aux dirigeants de RTE, qui lui ont confié les contrats de formation de leurs cadres. AU menu de leur dernier séminaire : une séance d'explosion d'assiettes sur la tête, pour proclamer l'ouverture d'une nouvelle ère managériale, ou une séance de lâcher-prise... avec une demoiselle en tenue d'Eve. Le DRH se justifie en expliquant qu'"on a besoin de gens qui osent". Mais Ségolène Royal, qui a eu vent de ces pratiques, a diligenté une enquête sur cette société de coaching, qui a perçu plus de 600.000 euros de la part de RTE depuis 2011.
Jean-Luc Mélenchon fait cette semaine la Une des Inrocks, en bras de chemise et barbe de trois jours grisonnante, cheveux en arrière. Sur 12 pages d'interview, celui que le magazine décrit comme "optimiste et pugnace" parle de son amour pour Yanis Varoufakis, de sa rupture avec Alexis Tsipras. "Tsipras s'est laissé envouté par le serpent du Livre de la jungle Kaa, qui lui répétait : 'on va te tirer d'affaires'". Et Kaa, c'est François Hollande, Jean-Luc Mélenchon en est convaincu.
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