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Adeline François
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Il est Français, il est l'un des économistes les plus influents au monde et dans le journal allemand Die Zeit, il plaide pour une restructuration de la dette grecque afin de sortir Athènes d'une situation intenable mais surtout injuste. Thomas Piketty dresse un parallèle entre la situation actuelle de la Grèce et celle de l'Allemagne il y a 60 ans : l'Allemagne dit il est vraiment "le meilleur exemple d'un pays qui, au cours de l'histoire, n'a jamais remboursé sa dette extérieure, ni après la Première, ni après la Seconde Guerre mondiale". Il insiste un peu plus loin, en lançant : "L'Allemagne est le pays qui n'a jamais remboursé ses dettes."
L'Europe a été fondée sur le pardon de la dette et l'investissement dans le futur
Thomas Piketty, dans "Die Zeit"
A l'affirmation "Donc vous nous expliquez que le miracle économique allemand était basé sur la même sorte d'aide que nous refusons à la Grèce aujourd'hui?", Piketty répond: "Exactement. Nous ne pouvons demander à ce que les nouvelles générations payent pour les erreurs de leurs parents". L'Europe a été fondée sur le pardon de la dette et l'investissement dans le futur. Pas sur l'idée d'une pénitence infinie. Nous devons nous souvenir de cela.»
Une dette différent surpasse de loin l'ardoise grecque. Une dette allemande, actuelle, qui s'élève à 157 milliards d'euros, et qui correspond au coût économique des dégâts sanitaires dus aux pollutions chimiques dans l'Union européenne. 157 milliards par an, de frais de santé et de prise en charge de certains troubles, en 10 ans. Ce chiffre a été établi par une équipe d'une vingtaine de chercheurs internationaux, qui le considèrent comme "les externalités négatives", c'est a dire l’impact sanitaire des polluants chimiques. Et sur ces 157 milliards annuels, une grande part incombe à l'Allemagne, avec ses géants du secteur comme Bayer et BASF.
Les unes des journaux ce matin sonnent pour la plupart comme des avertissements à l'égard de la Grèce. Le Monde après le non grec titre "l'Europe Inflexible". Le Figaro parle d'une "Europe prête à sortir la Grèce de l'euro" avec un édito de Philippe Gélie intitulé " En finir, vite!". L'opinion "Et si l'Europe osait le grexit" avec un édito de Nicolas Beytout intitulé "Les Grecs vont enfin comprendre".
D'autres journaux laissent eux la porte entre-ouverte. Pour Les Échos, il y a "une ultime chance avant la sortie de l'Euro". Libération évoque "L'Eurodyssée", et affirme que quand un boulet vous entraîne vers le fond, il faut s'en délester. En une du Parisien, un sondage qui dit tout et son contraire : les Français disent non à l'austérité mais pour la première fois ils sont une majorité a être favorables à une sortie de la Grècede la zone euro...
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