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TGV : les wagons-bars toujours en grève

Après l'échec des négociations avec leur employeur ce jeudi, les employés des wagons-bars des TGV poursuivent leur mouvement.

Les Wagons-bars TGV sont gérés par le prestataire Newrest Wagons-Lits (illustration).
Les Wagons-bars TGV sont gérés par le prestataire Newrest Wagons-Lits (illustration).
Crédit : BERTRAND LANGLOIS / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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La grève des salariés employés dans les voitures-bars des TGV, entrée dans sa deuxième semaine, devrait se poursuivre jusque pendant le week-end, après l'échec ce jeudi 26 février des négociations avec leur employeur, a rapporté la CFDT.

Répondant à l'appel d'une intersyndicale (CFDT, CGT, SUD et FO), les grévistes dénoncent les conditions de travail "dégradées" et la politique salariale. Ils réclament aussi une renégociation du contrat qui lie leur employeur, Newrest Wagons-Lits, à la SNCF.

La rencontre organisée dans l'après-midi avec la direction n'a pas pu déboucher sur des avancées significatives, a indiqué Gildas Le Gouvello, secrétaire général de la CFDT Restauration ferroviaire, selon qui la grève durera au moins jusqu'à dimanche.

L'essentiel de l'augmentation de salaire de toute façon est payée par la SNCF

Gildas Le Gouvello, secrétaire général de la CFDT Restauration ferroviaire

Le prestataire "a bougé un tout petit peu sur les salaires de base", "là où ça ne lui coûte rien" puisque "l'essentiel de l'augmentation de salaire de toute façon est payée par la SNCF", affirme le syndicaliste.

La relation avec la clientèle mise à mal

Sur la pénibilité, question centrale pour les organisations syndicales, "il ne s'engage sur rien", assure la CFDT, majoritaire dans la branche. La grogne porte aussi sur la gestion des plannings et la hausse des accidents de travail. L'approvisionnement souvent insuffisant en marchandises conduit également à une détérioration de la relation avec la clientèle, jugent les syndicats.

Le personnel réclame par ailleurs son intégration dans les effectifs de la SNCF, arguant que le marché de la restauration à bord confié en 2013 à Newrest dessert largement les intérêts du groupe public ferroviaire, qui supporte la grande majorité des coûts sans réel retour sur investissement.

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