Tanguy Pastureau : tout le monde veut devenir Président

Il y a déjà foule de candidats à la présidentielle de 2017. Et pourtant président est un job ingrat, encore pire qu’esthéticienne chargée de faire le maillot de la doyenne portugaise. On côtoie Merkel, qui est aussi drôle qu’une vis rouillée dans le pied d’un hémophile, on se fait étriller dans la presse, et dès qu’on fait trois bisous sans slip à une actrice oubliée, tout le monde cause. 
 
Seulement, à cause du chômage de masse, les gens en sont réduits à vouloir ce poste atroce. À la primaire à droite, ils sont déjà 10, et même Michèle Alliot-Marie, la dame rigide capable de faire fuir un buffle en rut juste en lui disant "Tu pars", pense y aller. Hervé Mariton s’est lancé, alors qu’il a la même notoriété que François Baroin chez les gens qui aiment les voix de castras. Jean-Frédéric Poisson aussi, du Parti Démocrate Chrétien, Poisson fera un grand meeting le 1er avril au Marineland d’Antibes.
 
A gauche, normalement c’est à Hollande d’y aller, la politique c’est comme au zoo, le chef, le mâle dominant, celui qui fait pipi autour du rocher, est de fait candidat la fois suivante. Sauf là car Hollande n’a pas commencé à bûcher, c’est une Lada diesel, en avril 2017 il va réveiller Ayrault, en lui coupant un membre, seule façon d’y arriver, et va lui dire "Jean-Marc, allez on y va". 
 
Donc à gauche on pense à couler Hollande avec un bloc de fonte au pied dans le lac de la Triouzoune en Corrèze et de mettre à la place Macron, le winner. En 2 mois, il fera passer le statut de la France de pays à SARL et on éclatera les chinois.
  A gauche pour 2017, il y a aussi Mélenchon, le pépère vénère qui fait fondre le tensiomètre quand il se le colle sur le biceps...