- 03m43s
4 min de lecture
Jacques Pradel
Crédit : Nicolas Gouhier / RTL
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
Le 2 mai 1989, vers 10 heures du matin, le
petit Yannis Moré disparaît, mystérieusement, alors qu'il s'amuse avec trois de
ses frères, âgés de 5 à 9 ans, dans une petite cabane qu’ils construisent à quelques mètres de chez eux.Deux des enfants
décident bientôt de retourner à la maison. L’aîné reste sur place. Mais leur
mère, Pascaline, s’aperçoit que Yannis n’est plus là. On pense alors qu'il
s'est perdu et qu’on va très vite le retrouver. Au bout de quelques heures, les
parents finissent par s’inquiéter et alertent les gendarmes….
Accident, fugue, enlèvement ? Toutes
les hypothèses sont envisagées par les enquêteurs et bientôt des battues sont
organisées : Une centaine de gendarmes, militaires, sapeurs-pompiers et
bénévoles participent alors aux recherches et ratissent systématiquement tous
les environs. Les habitants laissent même entrer les gendarmes chez eux si
ceux-ci désirent jeter un œil. Malheureusement les recherches sont
vaines. Pas de témoin, ni d'indices, pas de suspect, pas de demande de rançon.
Peu à peu l’enquête s’enlise. Jusqu’à ce jour du 1er octobre 1990, seize mois plus tard, lorsqu’un chasseur découvre à 600 mètres à vol d'oiseau de la maison, deux souliers, dans une zone boisée qui avait été déjà fouillée. Ce sont les chaussures que portait Yannis lorsqu’il a disparu.
Pour les gendarmes de la brigade de recherche
de Dignes, l'enlèvement cette fois ne fait plus aucun doute. Les deux
chaussures en cuir étaient posées côte à côte et les lacets étaient défaits. Gérard
Puig, le directeur d’enquête est alors persuadé que quelqu'un les a déposées,
peut-être par remord . Les gendarmes
trouveront aussi, sur une touffe de thym, une médaille en or et une chaîne que
l’enfant portait, au bord d'un ruisseau à sec. À quelques mètres, on retrouve encore
des vêtements humides : un slip, une chaussette, un survêtement et l’anorak de
Yannis. À l'époque, les analyses biologiques n'ont pas révélé de traces de
sang. Une certitude qui
renforce encore le mystère: au
printemps, les vêtements n'étaient pas là, et la zone avait été fouillée à
trois reprises…
Alain Boulay, président de l’APEV (Association des Parents d’Enfants Victimes) , Pascaline Moré, maman du petit Yannis et Annie Gourgue, présidente fondatrice de l'Association La Mouette qui œuvre pour la défense et la protection de l'enfant.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte