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Sécurité routière : le système Lavia pour adapter automatiquement la vitesse
REPLAY - Afin de réduire le nombre des tués sur les routes, certaines associations préconisent l'utilisation du système Lavia. Il s'agit d'un GPS qui contrôle le véhicule.
L'autoroute A7 entre Vienne et Valence, le 28 juillet 2012 (image d'illustration)
Crédit : AFP / PHILIPPE DESMAZES
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Janvier aura été un mois noir pour les chiffres de la sécurité routière. Avec 263 personnes tués, cela fait plus de huit décès par jour en moyenne. À cela, quelques explications : un mois de janvier clément, un prix de l'essence au plus bas, et peut-être aussi des forces de l'ordre davantage occupées par Vigipirate.
Quoi qu'il en soit, c'est la tendance qui est mauvaise, puisqu'en un an le nombre de morts est en hausse de 4,8%.
Si l'on veut vraiment voir le nombre de tués diminuer de façon significative, une solution radicale s'impose aux yeux de certaines associations de victimes : le système Lavia. C'est un GPS qui contrôle votre véhicule.
Dans sa mémoire, sont répertoriés des milliers de panneaux présents sur le réseau. Via ce "Big brother" de la route, automatiquement et sans intervention du conducteur, la voiture freine toute seule pour s'adapter aux limitations en vigueur.
Quinze ans pour équiper tout le parc automobile
La présidente de la Ligue contre la violence routière, Chantal Perrichon, réclame depuis longtemps sa mise en place, d'abord sur la base du volontariat (obligatoire pour les auteurs de grands excès de vitesse), puis à tout le monde "dans les deux trois ans qui suivent".
Pourtant, les associations d'automobilistes ne croient pas à l'efficacité de ce système. "Lavia ? De la rigolade", disait il y a quelques temps l'association 40 millions d'automobilistes. Pour preuve : si la totalité des véhicules étaient équipés de ce système, environ 250 vies humaines seraient sauvées chaque année. À mettre en parallèle avec le temps nécessaire pour équiper tout le parc automobile, c'est-à-dire "au moins quinze ans" à leur avis.
L'association ajoute que la vitesse n'est pas la seule cause des accidents. Elle estime que l'endormissement et la fatigue sont autant de causes qui sont complètement oubliées par les pouvoirs publics, et qu'il est urgent de traiter au même titre que la vitesse ou l'alcool.
