Voilà qui démontre qu'aucun responsable politique ne peut faire l'impasse sur ce sujet universel que sont les retraites. L'étude HSBC met les préoccupations françaises en perspective. Premier constat : les Français sont pessimistes. Ainsi, 63% des actifs estiment que l'importance des déficits et de la dette va entraver l'ensemble des dispositifs d'aides aux personnes âgées. Un enjeu de société qui à ce jour reste peu traité.
Cette crainte est renforcée - c'est le second constat - par de fortes interrogations sur l’avenir des pensions publiques de retraite. Huit actifs sur dix nés après 1980 s'attendent à une baisse des pensions publiques. Un sur trois anticipe même leur disparition au moment de leur cessation d’activité.
Le doute autour du futur des retraites est un sentiment partagé partout dans le monde. Mais cette étude met en relief la profondeur du pessimisme de la nouvelle génération française. Sur les seize pays étudiés, c'est en France qu'ils sont les plus dubitatifs.
Ce n'est apparemment que le reflet d'un climat propre à l'Hexagone : nous sommes l'un des rares grands pays dont la situation économique globale est sans réel dynamisme collectif depuis les années 80, et surtout qui ne dégage pas de consensus sur les moyens de secouer cette mélancolie. De fait, seuls 10% des actifs de cette génération pensent profiter d'une retraite confortable. Une projection trois fois plus faible que la moyenne des seize populations interrogées de cette génération interrogée dans le monde.
Face à ces perspectives, les Français tentent d'épargner. Notre taux d'épargne (273 euros par mois en moyenne) est loin derrière la Suisse (828 euros en moyenne par mois). Surtout, on pense qu'on va travailler plus longtemps. Cette évolution devrait alimenter le débat entre les deux prétendants à l'Élysée. Les Français envisagent de travailler en moyenne deux ans de plus que l'âge estimé de leur retraite.
Pour mémoire, les bornes sont à 62 ans chez Emmanuel Macron, avec la création d’un système à points qui confère les mêmes droits à tous pour chaque euro cotisé, et un retour à 60 ans chez Marine Le Pen, dans une organisation inchangée où coexistent 37 régimes, dont les régimes spéciaux.
- La famille Arnault investit 12 milliards d'euros pour renforcer son contrôle sur LVMH.
- La compagnie aérienne italienne Alitalia, qui perd un demi-million d'euros par jour, n'a plus que deux semaines de trésorerie. La menace de liquidation est forte.
04/20 à Bose. Le spécialiste du son est devant la justice. Il lui est reproché de vendre les données concernant les utilisateurs de son application sans leur consentement.
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