Rentrée scolaire 2024 : "dans le rush" de la mairie d'Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis

Alors que la rentrée scolaire est lundi, c'est le branle-bas de combat à la mairie d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Plus de 8.000 élèves sont scolarisés dans cette commune du nord de Paris. Reportage.

Illustration : une école maternelle de Saint-Ouen, le 4 octobre 2023.

Crédit : THOMAS SAMSON / AFP

RTL ÉVÉNEMENT - Comme à Aubervilliers, branle-bas de combat dans les mairies du 31 août 2024

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À la mairie d'Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, le téléphone d'Hasna Abdelbahri ne cesse de sonner. "La dernière semaine avant la rentrée, on est toujours dans le rush", explique la directrice éducation au micro de RTL.

C'est simple : elle ne s'arrête pas une minute car elle a la lourde tâche de préparer la rentrée scolaire des 38 écoles maternelles et primaires de cette commune du nord de Paris de 84.000 habitants. "Ce sont mes services qui affectent les élèves dans les écoles. On scolarise plus de 8.000 élèves", rappelle-t-elle.

Dans la réserve, plus de 6.000 sacs sont remplis de tubes de colle, de stylos et de cahiers à grands carreaux. Car les fournitures scolaires sont offertes par la municipalité à tous les élèves. Coût total : 125.000 euros.

Effervescence

Direction le hall maintenant, à l'étage, là où tout se passe. Une salle immense. Une attente dingue avec 50 chaises occupées par les parents et les enfants. L'effervescence est totale ! "Il y a le guichet, quatre boxes pour accueillir le public. On fonctionne quasiment en journée continue. Les parents viennent souvent avec des justificatifs pour construire le dossier d'inscription", indique Hasna Abdelbahri. Comme Claude, qui vient inscrire ses deux enfants (en CE1 et CM2) à la cantine et au centre de loisirs. Avant la rentrée ce lundi, le papa a "un peu de stress".

Un peu de stress également pour Ikram, assise juste à côté. Cette maman célibataire termine l'inscription de son fils en CM2. Afin d'être prête pour la rentrée, son programme est vraiment chargé. "Les achats, les vêtements, le cartable, le coiffeur. Ce n'est pas facile." Pas facile non plus les coûts en raison de l'inflation. Cette année, elle dit avoir "au minimum" dépensé "500 euros" pour son fils. Trouvant "très, très bien" la gratuité des fournitures scolaires.

Dans le hall, l'objectif est d'aider au maximum les familles. Car tout en préparant ces rendez-vous, c'est aussi l'occasion de traiter des situations sociales, médicales... "Les agents sont formés pour traiter chaque situation", d'où la présence d'"un sas de confidentialité", souligne la directrice éducation. Et de conclure : "On essaye de traiter au mieux. Et surtout, toutes nos décisions sont dans l'intérêt de l'enfant."

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